29/10/2009

Panaji, capitale de Goa

Mardi 27 et mercredi 28

Je traine toute la matinée dans la chambre puis je me paye un vrai thali à midi: dans un plat en inox et pour 120 R on te sert dans une dizaine de coupelles des légumes (pommes de trre, petit pois, pois chice, lentilles, piment) et des sauces.
Le train pour Goa est à 16h30, aussi je continue à trainer (bar à bière puis internet-café).
En fait le train va avoir une heure et demi de retard au départ, ce qui fait que j'aurai passé la journée à attendre...
Le train est correct, pas bondé, et je dors bien sur ma couchette près du plafond. Arrivée à 8h à Vasco de Gama à Goa. La petite ville est sympa et en plus c'est l'endroit exact où va débarquer Ariane dans 10 jours. Je grignote un en-cas dans un kiosque devant la gare qui sont succulents: croquettes à la viande panées avec des petites garines, samosas, feuilletés divers.
Ici c'est vraiment les tropiques: bananiers, cocotiers, frangipaniers, la nature est exubérente.
Je prends un taxi pour 500R car pour le car il faut faire une queue d'enfer pour acheter le billet. Joli parcours d'une heure jusqu'à Panaji.
Panaji, dès qu'on y arrive on sait qu'on va y rester quelque temps. C'est un mix de culture portugaise et indienne. Les maisons sont peintes en couleurs vives, bleu, orange, jaune, vert. II y a des églises peintes en blanc, des azulejos au coin des rue. Il y a la mer et le fleuve avec des ponts partout. Beaucoup plus propre que les autres villes indiennes (c'est pas la Suisse non plus), pas les hordes de piétons dans les rues, peu de mendiants et éclopés. Cà klaxonne même moins qu'ailleurs. Bref c'est reposant et je fais une balade sur le front de mer aménagé en promenade et jardin public, puis la vieille ville. Vraiment sympa.
J'ai signé pour la guest-house "Alfonso" mais c'est un peu cher (1000 sans les taxes), il faudra que je trouve autre chose. Le soir je me fais "Viva Panjim", recommandé par qui vous savez, pas mal, pas cher surtout: un gin tonic + un demi-litre de Bud + du crabe à la goanaise + riz basmathi : 240R. Je me suis amusé à draguer une jeune russe qui travaille ici dans le tourisme et qui mangeait seule, l'échange était intéressant. Au moment de partir son amant indien a débarqué (elle se prétend mariée à un compositeur de musique de films qui monte à St Pétesbourg).
Me voila a Goa apres 15h de train pas si inconfortable que ca. Pas bonde, juste rempli comme il faut. J`ai dormi sur la couchette du haut, pres des ventilateurs, ca allait.
Je vais chercher un hotel moins cher que la ou je suis (1000R), pour rester plus longtemps dans cette ville. Les plages c`est pour apres.

Jeudi 29

Balade super dans les rues de Panaji. Cette ville est reposante, ce n'est pas vraiment l'Inde, enfin, si c'est l'Inde car l'Inde est un melting-pot de cultures, ici c'est laculture portugaise catholique qui prédomine, mais faut pas oublier qu'ils ont été ici pendant 500 ans, autant que les arabes dans le sud. Les rues populaires sont un feu d'artifice de couleurs, bleu indigo, jaune, rouge vif (c'est parfois la bière Kingfisher qui peint les murs en rouge pour mettre sa pub), orange... Sur la colline ce sont les quartiers chics, belles et grandes demeures avec parc tropical, des maisons souvent décaties ce qui rehausse leur charme. C'est super de vagabonder dans cette ville car on ne se perd pas longtemps, elle n'est pas bien grande et est limitée par l'embouchure du fleuve Mandovi et par la rivière OUrem.J'ai pris un ferry gratuit pour traverser le fleuve puis loué une moto-taxi pour aller voir le Fort Aguada. Belle balade à moto, paysages superbes où s'enchevêtrent rivières, mer, collines et forêts d'arbres exotiques, barques colorées de pêcheurs, hameaux poussiéreux et ballet incessant des deux roues et tuc-tucs, tout çà pour le plaisir de l'oeil.
J'ai mangé un bon thali à midi, pour 100R (avec un verre de fruit de mangue).

28/10/2009

Pune

Lundi 26

Je pars à l'aventure vers la vieille ville qui m'intéresse plus que ce que j'ai vu hier. Je vais marcher toute lma journée, de 9h à 18h, avec quand même du rickshaw pour le retour. Je me perds dans les rues avec délectation, me fiant au soleil pour éviter de tourner en rond. Je rencontre des marchés, des temples (plusieurs dédiés à Ganesh le dieu éléphant), des parcs dont ce"lui de Peshwa qui est un havre de paix. Je prends le risque de boire du jus de canne à sucre dans le rue, j'en ai trop envie.
Le soir je vais boire quelques bières et manger un morceau avec Ramzee qui me parle longuement de l'hindouisme mais aussi de ses idées et projets. Il a réussi l'examen pour être officier de réserve et me dit qu'il est près à se battre pour l'Inde contre le Pakistan ou la Chine. Il est très sérieux et me fait penser à Ahmed, le jeune turc qui était venu à la maison et qui avait ce même sérieux un peu inquiétant quand il parlait de son amour et son devoir envers la patrie...
J'ai eu du mal à acheter un billet de train pour Goa, car l'employée du guichet ne voulait pas m'aider, elle voulait juste son formulaire rempli correctement, or je ne savais pas où le trouver, je ne savais pas quel train je devais prendre et ne comprenais pas ses réponses à travers l'higyaphone. Bon, j'ai fini par trouver tout seul, je serai en couchettes simples, plus de place ailleurs.
Dans le jouirnal j'apprends que Pune a déjà 91 morts dûs à la grippe H1N1 et 3 de la dengue. Est-ce la raison pour laquelle je vois pas mal de gens avec un tissu sur le visage?
Les indiennes en général ont plein de bagues et bracelets, aux poignets et aux chevilles, notamment la narine gauche qui porte toujours un anneau et parfois un mini-bracelet disgracieux et certainement gênant pour manger (qui les fait ressembler à une déesse qui a le même ornement), et une bague à chaque deuxième orteil pour les femmes mariées. Le troisième oeil est de rigueur, soit maquillé, peint ou collé (velours rouge). Parfois il a la forme d'une larme, d'un trait, parfois un graphisme, ou associé à un autre point. En général rouge, il peut être orange ou jaune...

Dimanche 25 octobre

J'avais peur de prendre encore froid dans le bus climatisé qui me mène à Pune, mais tout risque est écarté, car le bus n'est pas climatisé, ce n'est pas un pullman, juste un bus autochtone normal. Je suis sur un siège déglingué mais le trajet n'est pas trop pénible. Le plateau du Deccan est monotone, toujours le même paysage depuis Bombay.
Je vais à l'Hôtel National, face à la gare, aspect extérieur engaeant (vieille demeure en bois avec vérandas et petit parc), les chambres sont plutôt rudimentaires et un peu chères à mon goût (650).
Ma voisine Emilie est une jeune française qui comme moi compte rester 6 mois ou même un an peut-être. Nous sympatisons et elle me propose de venir au restau avec elle car son autre voisin de chambre (indien) l'a invitée. Ramzee se montrera grand seigneur et nous offrira à tous les deux le repas dans un restau branché de Pune. Pune est une ville riche, très occidentalisée, grandes avenues, magasins de luxe, franchises internationales.
J'ai installé la moustiquaire car çà vrombit dans le coin.

23/10/2009

Samedi 24

Mon chauffeur à l'humeur sombre, il a dû se faire jeter par les gars de l'hôtel. Nous roulons une heure sur des routes pleines de nids de poule. A mi-chemin arrêt de deux heures à la forteresse de Daulatabad, superbe, immense, très bien conservée, érigée sur un piton rocheux qui domine toute la pleine. Plein d'écureuils et de singes (gibbons?). Pas vu de serpents. Les environs ressemblent toujours à Monument Valley, une plaine avec des mesas plus ou moins érodées, légèrement recouvertes d'une herbe plutôt sèche.
Arrivée à Ellora, devant le temple rupestre hindou de Kailasa. Sublime. Un temple immense creusé dans une falaise en basalte noir. Shiva, Ganesh, Vishnou, tout le monde est là.
C'est le bijou des lieux, mais il y a 33 autres grottes creusées en temples ou en monastères, situés dans trois zonnes contigues: la zone hindoue, la zone bouddhiste et la zone Jaïne. Je peux comparer le panthéon des 3 religions, bien que ma compréhension soit limitée, je note que les Jaïns sont plus proches des bouddhistes (statuaire). Ce sont les bouddhistes qui sont les plus sobres, les hindous délirent le plus. Je note la fervuer des hindous pour certaines statues féminines dont les saints généreux sont polis par la main des visiteurs. L'endroit est classé par l'UNESCO et le mérite, c'est hyper intéressant surtout grâce à la proximité des trois religions (les grottes ont été creusées dans les trois zones à peu près en même temps, entre l'a 600 et l'an 1000).
Mon chauffeur comme de bien entendu se montre insistant pour aller au restaurant, pour aller visiter une fabrique de saris en soie... Je suis obligé de mettre les points sur les i, il aura comme prévu 400 roupies mais aucune commission car je n'achèterai rien. Il me dit que si je veux aller maintenant voir le "petit tal mahal" Bibi Qa Maqra, il faut que je paye 20 R de plus car c'est loin. Je lui fais la leçon, on ne revient pas sur une parole donnée, bref il m'emmène où ilveut mais il n'aura que 400R. OK, ok, direction le petit Taj Mahal. C'est pas mal, çà ressemble au vrai (d'après ce que j'en sais). Plein de musulmans sont de sortie, tous endimanchés, les filles comme d'hab sont belles comme des princesses. Je regrette de ne pas pouvoir faire de photos, la batterie du Canon est à plat.
Je suis crevé, je demande au chauffeur de me ramener, on fait l'impasse sur le dernier truc à voir (un moulin à eau multi-centenaire).
Retour à l'hôtel à 5h où agréable surprise, il y a de l'électricité (car en général ils la coupe de 6h du mat à 6h du soir).

Vendredi 23

Je prends le train pour Aurangabad, ancienne capitale du dernier empereur moghol, Aurangzeb. Comme il fallait s'y attendre c'est bondé. Je suis en seconde classe normale et je me retrouve debout mais j'ai trouvé une place pour mon sac. Chaleur étouffante, des marchands d'amuse-gueule passent et repassent sans cesse alors que nous sommes serrés comme des sardine. Au bout d'une heure un jeune me demande si j'ai reservé une place, je lui dit oui, alors vas-y me dit-il, ne reste pas debout. Je lui dis qu'il y a trop de monde, tant pis, mais d'autres passagers s'y mettent, ils sont choqués qu'ayant une place assise je reste debout. Un jeune fait le poisson pilote pour m'amaner à ma place, l'occupant (heureusement c'est un homme) ne fait aucune difficulté pour évacuer. Les femmes et les enfants sont surtout debout ou assis par terre entre les jambes des gens assis. Il y a une promiscuité terrible. Je suis un peu inquiet pour mon sac qui est à l'autre bout du wagon, puis, merde, je fais confiance aux gars qui m'ont dit de m'asseoir. Un quart d'heure avant l'arrivée prévue du train je me lève et j'attaque ue procédure d'approche de mon sac. Très dur, car depuis le départ les gens ne font que rentrer, ce qu'il fait qu'il y a une densité humaine proche de 5 personnes au mètre carré. Je joue des coudes, j'explique à qui veut bien entendre que je vais vers mon sac, et enfin j'y arrive. En fait le train va avoir 20 mn de retard que je vais passer sur un pied, encastré entre deux indiennes bien en chair. A l'entrée en gare la frénésie gagne les gens qui veulent sortir et çà commence à bousculer. Le sportes s'ouvrent et ceux qui montent sont tout aussi excités car ils espèrent une bonne place. L'ennui c'est qu'une seule personne peut passer à la fois. Je vois le moment où je n'arriverai pas à sortir du train, je me sers de mon sac à dos comme d'un bélier. Personne n'est agressif alors que la situation y est extrêment favorable, chacun grignote son centimètre sans rien dire, avec résignation mais aussi entêtement.
Passé le barrage des rabatteurs de la gare, je file à un hôtel recommandé par LP, décevant, la salle de bain sent la pisse, mais bon, je suis crevé, je prends. En fait j'ai la température qui monte et qui va me tenir toute la nuit, pas forte mais continue. Une pharyngite sans doute.
Devant l'hôtel un chauffeur de rickshaw avenant me propose d'aller demain a Ellora toute la journée plus d'autres sites, pour 400 R. Banco. Cela ne va pas plaire aux gars de l'hôtel qui m'avaient proposé Ellora pour 800R (en taxi), que j'avais refusé, ils me feront la gueule et même une réflexion comme quoi je dois pas payer le gars plus de 300R. Moins que çà je leur dis pour leur fermer le caquet.

Jeudi 22 octobre

Aujourd'hui c'est vraiment la plongée dans l'Inde véritable. Nasik est une ville sainte pour les hindous car parcourue par un fleuve saint et c'est aussi le lieu où Lakshmana coupa le nez de la soeur du démon Ravana... A 30km il y a le village de Trimbak encore plus saint car il héberge l'un des 12 temples majeurs dédiés à Shiva. C'est par là que je commence la journée. Je prends un bus poussif et me retrouve bientôt dans un village enchanteur, au pied d'un ensemble de relief qui me rappelle Monument Valley en plus vert. Tout le village n'est qu'un immense marché, car hindouisme ou pas, les lieux saints c'est surtout bon pour le commerce. Beaucoup de pèlerins qui font la queue pour entrer dans le fameux temple (il a de la gueule avec son toit en forme de pyramide à degrés noir). J'offre une offrande d'herbe à une vache sacrée (5 roupies la gerbe), puis demande si je peux entrer dans le temple. Le flic me dit oui. J'enlève mes chaussures, m'incruste dans la queue près de la première porte d'entrée (je double en fait plusieurs centaines de pauvres gars qui font la queue) et entre dans la cour. Là horreur, je vois qu'il y a des centaines de gens qui serpentent dans un labyrinthe de barrières métalliques avant d'accéder au temple. Je renonce et fais demi-tour à la surprise générale.
Je vais ensuite errer dans le village où je rencontre plusieurs lieux de prière et de rituel. Vaches en liberté, bouses enflammées, sadous loqueteux entourés de fidèles au milieu de fumées d'encens, moines grassouillets quémandant des offrandes (fruits, fleurs, épices) qu'ils jettent dans la rivière sacrée. Je fais le parallèle avec Lourdes pour ce qui est l'exploitation mercantile de la foi: tout ce qui va aux dieux doit d'abord être acheté aux marchands alentour avec la bénédiction des hommes de religion.
Tout est extrêmement coloré et parfumé (odorant disons, car à l'encens et au santal s'ajoute l'odeur d'égout, de merde et de pisse).
Je fais de belles photos au bassin des ablutions où tous se pressent après (ou avant) le temple. L'eau est dite miraculeuse, elle arrête le cycle infernal des réincarnations...
Je reste un moment à observer puis reprends un bus pour Nasik.
Là je vais découvrir aussi les lieux sacrés: le Ramkund, portion de la rivière aménagée en bassin avec des gatts (berges-escaliers). Des milliers de personnes sont là pour faire trempette aussi ou pour laver son linge. Très coloré, très vivant. Des sadous, des bonzes, des mendiants sont partout aussi. Je cherche le temple de Kala Rama (Rama le noir), je finis par le trouver après avoir arpenté des rues étroites. Je peux entrer mais "no photo". Je vois une trilogie de dieux en pierre noire, parés d'or et de soiries.
Le quartier est animé, surtout par des jeunes excités qui se lancent une poudre rouge à la figure. Je les évite soigneusement (je pense que cette poudre doit être dure à détacher des vêtements). Je croise d'autres jeunes excités dans les rues, puis carrément une manifestation avec drapeaux, tamtam et toujours cette poudre qu'ils jettent sur tout le monde. Je prends quelques photos mais me tiens à distance, on dirait que c'est un parti politique (extrême droite hindoue?) qui aurait gagné des élections. En fait le soir aux infos de la télé j'apprends que c'est le parti au pouvoir ("parti du Congrès") qui nest reconduit au détriment de l'extrême droite (qui est suspctée de l'attentat à la bombe à Goa le week-end dernier).
Je vais dans un bureau de réservation de billets de train, cette fois-ci je comprends comment il faut faire (remplir tout seul un formulaire avec le nom et le numéro de train, la classe et ses coordonnées; aucune aide possible, s'il y a erreur, le formulaire est rejeté et il faut recommencer).
Le soir je me paye un bon végétarien (200R).
Mes problèmes intestinaux sont terminés, par contre j'ai pris froid dans le train (je tousse) et mon allergie cutanée est plus forte que jamais (j'ai pourtant arrêté la bière depuis 2 jours): j'ai les jambes et les chevilles couvertes de boutons très irritants.

Mercredi 21 octobre

Rien fait en attendant mon train de 3h. Je traîne dans la chambre toute la matinée, prend deux fois du lopéramide because un début de courante, puis vais boire un coca chez McDo et un special maharadja (oui, je sais, mais c'est pour ménager mes intestins).
Facile de trouver le train, c'est bien indiqué, et il y a même mon nom sur un papier collé sur le wagon (liste des passagers avec n° de siège).
Le deuxième classe climatisé est très très correct, propre et pas grand monde. Agréablement surpris. Le train part à l'heure mais arrivera avec trente minutes de retard.
Arrivé à Nasik, pris d'assaut par des rabatteurs mais je les envoie balader et trouve à quelques dizaines de mètres un chauffeur de rickshaw qui s'avèrera performant et honnête (je lui rallonge la note de 10R). Je vais à un hôtel indiqué sur Lonely à 500R, mais le type me dit qu'il ne reste que des chambres à 2000R. Je repars avec le sac sur le dos, il fait nuit, la circulation et le bruit sont déments. Au bout d'un quart d'heure je vois un hôtel, le prix me va (500 justement), je le prends. Il y a la sdb dans la chambre, c'est plus pratique pour faire la lessive.

18/10/2009

Mumbai (Bombay)

Mardi 20

Pour mon dernier jour à Mumbai il y a plusieurs visites prévues: les dhobi ghat de Mahalaxmi (quartier des laveurs de linge), temple Mahalaxmi qui était inaccessible ce week-end et la maison de Gandi, Mani Bhavan. Mais d'abord trouver un moyen de transport pour aller demain à Nasik. Je vais faire un tour dans le quartier des compagnies de bus (c'est un trottoir près du marché Crawford) où s'aligne une vingtaine de comptoirs surchargés d'affiches, difficile de faire son choix. Celui que je choisis m'annonce 357R pour un bus non climatisé, départ 9H du matin. Je trouve çà cher vu ce que dit Lonely P, aussi je file à la gare Victoria pour voir les trains. Je n'arrive pas à savoir les horaires pour Nasik (un chauffeur de taxi me dit 15h). Mais c'est pas évident pour réserver, il faut remplir un formulaire, trouver le bon guichet... je ressors près à retourner à mes bus, quand je vois une boutique de rue qui annonce reserver billets de train, avion, etc. J''y vais et le gars me propose de m'acheter mon billet pour demain à 400R plus 200R pour le service. Certes çà renchérit de 50% mais ce n'est que 3 euros. Je le paye et il me dit de revenir à 14h chercher le billet. Je n'ai aucun reçu, juste une carte de visite avec sa signature...
Je prends un taxi pour le quartier des lavandières, c'est typique, çà me rappelle Fez et ses teinturiers. On prend des photos du haut d'un pont, mais pas mal de mendiants (enfants) qui veulent leur aumone. Je donne 10R à une gamine de 5 ans qui porte au bras son frère de 6 mois, mais j'ai le plus grand mal ensuite à m'en défaire, car elle veut plus.
Nouveau taxi pour aller au temple Mahalaxmi de la richesse. Le chauffeur ne sait pas où c'est et son anglais est incompréhensible. Après une demi-heure d'embouteillages, je vois qu'il s'est complètement planté, je lui est pourtant montré une carte, dit que c'est à côté de la mosquée Haji Ali, sur le front de mer et pas loin en plus. On est en plein centre près de la gare Mumbai Central. Je sors furieux et lui jette 50R bien qu'il ne les a pas mérité. Il m'engueule en plus le con. Je décide d'y aller à pied et j'y suis au bout de 20mn.Il y a moins de monde que dimanche, je peux entrer dans la zone du temple qui fait un quartier fermé avec plusieurs temples en fait. Le temple est encore pris d'assault, la foule me dissuade d'y entrer, tant pis. Je vais dans les temples secondaires, un type m'enroule un brin de coton safrané au poignet et me demande 50R... Je le jetterai un peu plus loin car je me tache les vêtements avec...
Je prends un nouveau taxi pour aller voir Gandhi. Mais le mec ne sait pas où c'est. Je le dirige avec ma carte.
Puis retour pour chercher mon billet de train. Pas d'arnaque, c'est clean.
II est étonnant de voir le nombre de chauffeurs de taxi qui ne connaissent pas les lieux touristiques majeurs de la ville, ils s'interpellent entre eux pour se renseigner.
Sinon ils ont un compteur qui est plus décoratif qu'utile, car quand on demande le prix ils improvisent. En fait il faudrait qu'ils appliquent un coefficiant multiplicateur au compteur obsolète pour avoir le vrai prix de la course, mais c'est plus vite fait d'annoncer un chiffre arrondi majoré. D'après mes calculs je pense qu'il faut appliquer un facteur 15. 3R au compteur c'est environ 45R à payer...
Un fait amusant est le signe de tête qu'utilisent les mumbaikars (et peut être tous les indiens, on verra) pour dire oui, ou d'accord: ils dodelinent la tête d'un air bizarre, j'ai du mal à m'y faire.
La circulation est démente dans cette ville, la pollution extrême et le bruit de klaxons affreux. C'est vraiment pas une ville zen.

Lundi 19

Grasse matinée, j'ai décidé aujourd'hui de me consacrer uniquement à l'achat d'un appareil photo. Je retourne à la boutique internet d'hier pour me renseigner sur les appareils actuels pour savoir quoi choisir. En route je m'arrête dans une paire de magasins photo pour voir ce qu'ils proposent (j'aimerais reprendre un Panasonic Lumix, mais la marque n'est pas très diffusée ici). Une boutique qui avait toute la gamme des Lumix m'annonce des prix plus chers qu'en France et refuse le marchandage. Je me rabats sur une boutique Canon ou le patron est très professionnel et où les prix sont un peu inférieurs aux prix français. Affaire conclue, je repars avec un Ixus 200 IS, à écran tactile (un peu chiant) mais avec un zoom grand angle x 5.
J'assiste au coucher du soleil sur Back Bay où des centaines d'autochtones endimanchés prennent le frais.
Bon repas au "Café Universel" où je reviens, très bon poulet Tikka (tandoori) avec un genre soupe de riz aux légumes délicieux.

Dimanche 18

Je me lève avec une petite forme, légèrement angoissé sans comprendre pourquoi.
Je vais à la gare Churchgate et achète un billet de 1ère classe 104 R pour aller au parc national Sanjya Gandhi. Le billet est valable toute la journée mais le départ doit avoir lieu dans l'heure qui suit.
Le trajet dure 50 mn, on longe plusieurs bidonvilles installés le long des voies. Les voies servent d'ailleurs de wc, les types accroupis regardent passer notre train sans état d'âme.
Arrivé à la gare de Bolivadi, je prends un rickshaw pour le parc (15R). Il est tôt, pas grand monde encore, c'est très bien, et me voilà dans un bus grillagé en route pour le parc aux tigres et aux lions. On en verra une paire ensommeillés, en fait c'est un zoo, sans plus.
Il n'y a vraiment rien a voir d'exceptionnel, le parc est banal, je décide de repartir. Je monte dans le premier train qui passe (il en passe en fait toutes les 3mn).
A la gare de Bandra, cernée par les bidonvilles, je me suis levé et approché de la porte ouverte pour prendre l'air. Je sors mon appareil photo pour prendre une photo curieuse, un wagon réservé aux handicapés et aux cancéreux. Le train redémarre et alors qu'il sort de la gare, je reçois un coup sur le bras qui tient l'appareil photo, l'appareil m'échappe et va exploser sur la voie: un mec qui était accroché à un pylone me regarde en souriant, fier de lui sans doute. Je ne sais pas s'il voulait me l'arracher et qu'il a raté son coup, ou si juste il voulait me le casser, en tout cas je m'en sors bien, il aurait pu me faire tomber moi aussi sur la voie.
Cela me servira de leçon, je dois être plus prudent et je comprends maintenant mon pressentiment matinal.
Je vais à Colaba, d'abord chez Leopold où le serveur fait exprès de m'ignorer car je ne lui ai pas laissé de backchich la dernière fois.
Pas grave, je vais à côté, au Cafe Mondegar où la clientèle est plus jeune et la musique poussée à fond.
Je trouve à côté une boutique internet équipée d'un bon antivirus qui me nettoie ma clé. Ouf, je peux faire mes transferts de fichiers sur mes sites.

Samedi 17

Mon quartier est calme, c'est Diwali, le Noël indien.
Je pars à la découverte des marchés, marché au fruit et marché "des voleurs". Il n' y a pas de voleurs par contre toute la ville est là pour les achats de fête. Une foule délirante dans toutes les ruelles du quartier, çà en devient suffoquant, c'est vraiment de la défonce pour moi qui navigue à vue, sans plan, dans ce labyrinthe. Des agents canalisent la foule à coups de bâton, je passe au large. Tous les produits commercialisables sont là, mais surtout les friandises, fringues des fête, ), gadgets à offrir et partout des vendeuses de fleurs tressées jaune et orange (qu'est-ce qu'eles sont mignonnes ces vendeuses, je me demande de quelle ethnie elles sont).
Je ressors de là un peu groggy, peste car je ne voulais pas trop marcher aujourd'hui (mes ampoules),et prends un taxi pour la mosquée Haji Ali qui trône sur l'eau au bout d'une longue jetée. Le chauffeur de taxi tente de m'arnaquer mais ils sont touchants, çà se voit à 1 km quand ils tentent leur coup (il me rend moins de monnaie que prévu).
Là aussi c'est Diwali, tous les musulmans de la ville sont de sortie. C'est très bariolé, chacun achète un tissu coloré qu'il va poser sur le cercueil du saint qui repose là. Beaucoup de mendiants et d'estropiés sur la jetée qui y mène, les fidèles leur donne facilement l'aumone.
A côté il y a un temple hindouy renommé, c'est dédié à la déesse de la richesse, c'est son jour aujourd'hui, au moins 1 kilomètre de queue sur le trottoir pour y entrer. Je laisse tomber et retourne sur la promenade de la baie (décidément c'est fête, le chauffeur de taxi tente de me faire payer double).
Le soir bon repas dans un restau assez chic recommandé par Lonely Planet: boulettes de poisson à la mode sikh, pas mauvais (700 R avec le riz et 65 cl de Tiger Lager). C'est le personnel qui m'a gonflé, j'étais le seul client et ils étaient tous là à me regarder plus le larbin qui assurait mon service et qui passait son temps à me servir comme si j'étais handicapé.
Diwali bat son plein maintenant: des pétards aussi bruyants que des bombes de 50 tonnes de TNT explosent sans discontinuer dans mon quartier, plus les feux d'artifice les plus divers. Les jeunes s'en donnent à coeur joie mais c'est vraiment pénible au niveau bruit. Les autorités n'ont pas été entendues...Ils ont peur des attentats islamistes mais je les comprends, c'est le jour rêvé pour faire tout péter incognito.

Vendredi 16

J’ai exagéré hier, aussi ce matin je me sens crevé, mal au dos, ampoules à chaque pied , bref je traine dans la chambre. Lecture du journal avec articles dénonçant l’agressivité et la mauvaise foi de la Chine (contentieux territorial et essai d'un missile balistique indien qui couvrirait toute la Chine).
J’arrive à m’en extraire vers 11h. Direction l’île Elephanta et ses grottes sculptées.
Le temps est maussade mais très humide, je suis en nage au bout de trois pas.
Je prends un bateau « de luxe » (120 R a/r) et me remets à arpenter une colline dans une chaleur étouffante pour voir… ouais, bof, un temple hindou sculpté dans des grottes, Shiva grandeur nature sous toutes ses faces, son mariage, ses différents avatars, je n’y comprends pas grand-chose et ce n’est pas génial au niveau esthétique.
Je fais une grimpette sur « canon hill » ornée des deux énormes canons.
Un singe facétieux a repéré ma canette de Sprite quand je le photographiais, il me la prend et quand je proteste il montre les dents. Ok, je vais pas risquer de me faire mordre pour un fond de canette.
Au retour vers le bateau j’attends mon tour pour acheter un beignet frit, une jolie jeune fille commande un beignet supplémentaire et me l’offre.
Je discute avec son père (qui n’était pas loin et qui est prof de collège, sympa) mais quand je dis que je suis à la retraite à 55 ans la discussion se meurt. Je suis con, je devrais inventer une histoire, mais j’ai du mal.
Retour chez Leopold, je ne sais pas pourquoi j’y retourne, c’est à côté de la porte d’Inde où j’ai accosté.
Puis je me paye un restau autochtone près de mon hôtel. Ayant faim (je ne mange qu’une fois par jour), et vu les prix (50-60 le plat) je commande 4 plats (palau, crevettes, baryani, œufs du kashmir et riz vapeur). Voyant la tête bizarre du serveur, j’annule le riz. Bonne pioche, car il revient avec 3 assiettes de riz : aux légumes et fromage blanc, aux crevettes, aux œufs.
Chaque assiette est suffisante pour le repas. Du coup j’en offre à mes voisins de table avec qui je discute un peu mais j’ai du mal à les comprendre.
Ensuite direction un cybercafé que j’ai découvert tout près de l’hôtel.
Mauvaise pioche : dès que j’introduis ma clé usb je m’aperçois que je chope le même virus que l’an dernier en Turquie (il crée des fichiers exe du nom des dossier qu’il trouve). J’interpelle le personnel du cyber qui le prends à l’aise, je m’énerve et exige de passer sur une machine avec un antivirus, mais manifestement ils ne savent pas ce que c’est un antivirus et je manque me battre avec le patron qui est bourré et qui le prend de haut. Je repars en claquant la porte après avoir perdu 45mn et gagné un virus.
Je rentre à l’hôtel où les infos de la TV diffuse des alertes au terrorisme taliban (après le Pakistan ce sera nous), annonce d’attentat à Goa (bombe sur une moto ?) mais bonne nouvelle le sérial killer qui sévissait là-bas a été arrêté.
Fin de soirée à regarder un vieux films avec Belmondo en VO sur TV5 monde et à taper ce texte sur l’ordi…

Jeudi 15

Très bien dormi, le quartier est calme la nuit, le lit dur, ventilo au plafond (préférable à la clim pour dormir).
Je descend à la réception pour demander mon petit déj au grand dam des employé disséminés dans les couloirs et qui attendent que je leur demande un service... Petit déj indien: beignets gras et soupe de légumes au curry et coriandre, plus café noir.
Je traine et lis le journal gracieusement apporté avec le petit déj. J'apprends que la fête de Diwali commence aujourd'hui et ce pour 5 jours. C'est un peu le Noël des Indiens, je ne sais pas exactement l'histoire, c'est une fête de la lumière, mais dans les faits c'est cadeaux et grosse bouffe pour tout le monde, jours fériés et décorations de guirlandes de fleurs et de lumières sur les commerces, maisons et voitures. Je lis dans le journal que les autorités demandent aux gens d'utiliser le moins possible pétards et feux d'artifice pour cause de sécurité.
Emeute également dans un bled du Tamil Nadu, où des intouchables sont entrés dans un temple qui leur est interdit, sous les pierres des villageois repoussés par la police.
Ensuite départ pour une balade de x kilomètres qui m'amène à faire le tour de la baie de Back Bay, Malabar Hill et ses parcs "Jardins suspendus" (bof) et parc Nehru (belle vue panoramique). Une belle mendiante me demande de l'argent pour acheter du lait à son nourisson, je lui donne dix roupies, elle est déçue, j'aurais dû l'amener au boutiquier d'à côté et lui acheter du lait pour son bébé et quelque chose à manger pour elle...
Ensuite je pars à la recherche de Banganga Tank, un bassin qui aurait été creuse par une flêche de Rama (il en reste un bout au milieu de l'eau). Quartier intéressant, très exotique, labyrinthe de ruelles avec des temples colorés (orange, vert, jaune) par ci par là. Le bassin est dégueulasse, mais des gamins s'y baignent avec joie.
Je prends un taxi pour aller voir la tour du silence parsi, où les perses de Bombay exposent leurs morts. Le chauffeur ne dit rien mais ne sait pas où c'est, je lui indique le quartier où aller. Sur place des passants m'envoient à droite et à gauche, mais au bout de deux heures je trouve, malheureusement c'est interdit aux non-parsis. Je ne peux même pas voir la tour de loin à cause d'arbres immenses.
Je décide d'aller à la mosquée Haji Ali qui se trouve loin dans la mer, au bout d'une jetée inondable, mais deux chauffeurs de taxi refusent de m'y amener. J'apprends que c'est à cause de la circulation à cette heure-ci dans le quariter de la mosquée.
Tant pis, direction la porte de l'Inde et le quartier touristique de Colaba.
La porte de l'Inde, immense arc de triumphe érigé en bord de mer pour la venue d'un roi d'Angletrerre est intéressante. Le quartier de Colaba comme je m'y attendais est sans grand intérêt, il concentre tous les visages pâles présents à Bombay. Assoiffé, j'entre dans un bar avenant, et sans surprise je m'aperçois que je suis dans le mythique "Leopold's". Bof, bière deux fois plus chère que dans mon quartier de Victoria Terminus.
Je finis la journée dans le restau qui jouxte mon hôtel:
grande bière + plus plein d'amuse-gueule + poisson frit + légumes tadoori : 460 R. Un australien me branche car il s’ennuie (homme d’affaire expatrié), il me passe son téléphone avec son fils qui parle et adore le français. J’hérite d’une carte de visite domicilée à Delhi, si j’y vais je suis le bienvenu, car ils sont très francophiles…

Mercredi 14

Arrivée à Mumbai à midi, odeur de moisissure, chaleur humide. Je prends un taxi prépayé (on paye la course avant dans un bureau centralisateur, 390 roupies, soit 39 francs, soit 6 euros) pour le centre ville, l'hotel Welcome, précisément. Mais le chauffeur de taxi ne connait manifestement pas. Après avoir roulé 1 heure et demi dans un flot cahotique de véhicules les plus divers, dans une ambiance survoltée malgré ou à cause de la chaleur (klaxons, engueulades, maneuvres agressives), avoir traversé des zones de bidonvilles, nous errons du côté de Victoria Terminus où mon chauffeur demande la direction à ses collègues (il prononce Belcom Hotel et ne veut rien savoir quand je le corrige).
On trouve enfin. L'hotel est discret mais assure à l'intérieur: marbre blanc dans les couloirs, propreté impecable.
C'est 1500 roupies la chambre avec clim et TV satellite mais sans salle de bains, un peu cher pour Mumbai si j'en crois mon exemplaire de Lonely Planet, mais le quartier me plait et c'est vraiment propre.
Je pars à l'aventure, à la recherche de la mer.
Beaucoup de miséreux couchés à même le trottoir, certains se sont fait une cabane avec une bache en plastique, beaucoup de femmes avec enfant qui vendent des légumes, des objets tressés ou tissés, des guirlandes de fleurs multicolores. Elles sont souvent belles, habillées dans des saris aux couleurs vives (safran, vert pomme, rose, bleu turquoise). Même les plus pauvres ont des piercings aux oreilles, au nez et des bijoux aux doigts, mains, chevilles, orteils, cou.
Je trouve la mer au bout de plusieurs heures de marche dans une atmosphère humide et chaude, parcourant des rues toujours animées où l'air sent l'encens, la cardamome et je ne sais quelles autres épices.
C'est une petite baie où ballotent des dizaines de pauvres bateaux de pêche. Les rives sont rongées par le bidonville des pêcheurs. A mes pieds un corbeau dépèce un énorme rat mort. Un peu plus loin un homme nu chie dans la mer.
Ce n'est pas la baie de Bombay, "la bonne baie" en portugais que je pensais trouver. Aussi j'insiste et repars à travers rues et boulevards, au milieu des klaxons incessants. Je trouve enfin Back Bay, une des baies de la ville, la plus grande sans doute et celle qui a donné le nom à la ville.
mis à part la brume il faut avouer que l'endroit vaut le coup d'oeil. Elle est longée par un boulevard, Marine Drive, et une promenade qui semble être le lieu de balade des couples d'amoureux.
Repas du soir : repas iranien (parsi): riz basmati accompagnant de l'agneau dans une sauce épinards et citron vert ("citron noir" me dit le serveur, à priori citron vert séché si je fais confiance à mon anglais défaillant).

Mardi 13 octobre 2009
Aéroport de Marignanne. Me voilà sur le pied de guerre: en route pour l'Inde millénaire. J'en ai pour la 24 heures entre les attentes et le vol: deux heures d'attente ici, deux heures de vols vers Londres, une heure et demi de transfert entre deux aéroports, puis neuf heures d'attentes, puis enfin neuf heures de vol. Je prends donc mon temps, bois un café et lis le Courrier International. Une demi-heure avant le départ je m'approche du controle de police où une queue conséquente s'est formée. Stupidement je me dis qu'heureusement j'ai une demi-heure d'avance, çà ira. A ce moment une nana double tout le monde en criant "excuse me, excuse-me, my flight is boarding" et effectivement sur le panneau d'affichage le vol BA 6535 est "boarding". C'est le mien, je cours derrière elle en criant moi aussi. La police nous fait doubler tout le monde, malgré qqs glandus qui râlent, et me voilà enfin dans l'avion juste avant qu'ils ne ferment la porte.

07/10/2009

Cap sur l'Inde

Le compte à rebours est commencé. Départ pour Mumbai dans moins d'une semaine.
Le sac est prêt, plus léger que l'an dernier (environ 10kg).
Nouveauté: j'emporte l'informatique avec moi: un netbook Asus d'1 kg et demi.