05/08/2012

Back to Istanbul

samedi 4

Retour à Marseille par Air France. The End (SON, en turc).

vendredi 3

On fait la croisière sur le Bosphore puis je vais chez le barbier. Mais c'est 19h, bientôt la fin du jeûne, et le gars n'a pas les idées claires, il bâcle le travail et je lui dis mon mécontentement: beau joueur, il ne me fait pas payer. On manque aller manger dans un restau classe attenant à la mosquée de Suleyman le Magnifique (où se tenait autrefois la distribution de soupe populaire et qui est aujourd'hui très chic) et ou a lieu un repas festif avec musiciens pour le ramadan et pas trop cher, puis on change d'avis (trop loin de l'hôtel) et on va manger dans le même restau de poisson qu'au début du voyage: le patron nous reconnait, ce qui ne l'empêche pas de nous arnaquer sur la note...

jeudi 2

On arrive crevés après un trajet pénible de 18h (bus pas direct, clim faiblarde alors que la chaleur est étouffante). Petite balade puis on rejoint Thierry et Martine pour un restau à Begoglu.

Gaziantep, Karamanmaras

mercredi 1 aout

On passe la matinée dans le superbe musée de mosaïques (où la mosaïque de la "bohémienne" a une pièce dédiée, accrochée dans l'obscurité avec juste un spot, telle la Joconde).
On file en suite à l'otogar d'où un minibus démarre immédiatement pour Karamanmaras, capitale nationale de la crème glacée.
Arrivés en ville on mange un lahmacun et on discute avec un gars qui tient l'agence immobilière voisine. On est embêtés car on a nos gros sacs à dos et on veut visiter la ville. Il prend son téléphone et se montre tellement efficace qu'un quart d'heure après un gars de la compagnie Metro vient chercher nos sacs pour les garder dans son agence...
On visite le beau bazar de la ville, on rencontre de français d'origine turque (de religion alevi), très sympas et plus timorés que nous pour ce qui est de découvrir le pays.Ils nous apprennent qu'hier deux jeunes filles ont été poignardées dans la rue par des intégristes parce qu'elles mangeaient une glace dans la rue à midi...(j'apprendrai plus tard que Karamanmarash s'est distinguée en 1978 par un massacre anti-alevi qui amena au coup d'état militaire de 1980).
Au dessus du bazar il y a un quartier de vieilles maisons ottomanes (konuts) mal ou pas restaurées, mais authentiques. Plus loin dans la ville trône la superbe mosquée au 4 minarets vertigineusement hauts, que l'on voit depuis loin dans la vallée.
On va manger un dondurma (crème glacée caoutchouteuse, spécialité et fierté de la ville) dans la pâtisserie de Mado, présumé inventeur de la recette.
Départ à 21h pour Istanbul.

Nemrut Dagi, Urfa, Gaziantep

mardi 31

Après avoir grimpé à la citadelle, on part en bus à Gaziantep. On retrouve un Gaziantep agité, fiévreux, plus la ville charmante qu'on connaît. Je retouve mon bar préféré où trainent qqs buveurs solitaires malgré le jeûne du ramadan en cours.
L'hôtel pète le genre mais est moyen. On a acheté à l'avance un billet pour Istanbul (compagnie Metro), mais départ de Karamanmaras demain.

samedi, dimanche, lundi 30

Samedi on se balade à Avanos et Urgüp. On achète un billet de bus chez Kahta Petrol, le nom n'est pas engageant, mais le bus sera très bien. On a essayé de me forcer la main en me vendant un tour au Nemrut Dagi  depuis ici, hôtel (Kommagene) compris, mais j'ai refusé.
Trajet de nuit jusqu'à Kahta au pied du Nemrut Dagi (face sud).
A Kahta un gars nous intercepte pour nous amener à l'hôtel, il semble sympa (il s'appelle Abdulla). Son hôtel est en fait le Kommagene, un hôtel de brique et de broc, cher pour ce que c'est (50 lira) mais propre (car neuf). Un gars (Dimitri) qui m'est de suite antipathique nous amène gratuitement nous baigner au bord du lac de retenue Ataturk. Plage sale (un panneau trône sur le bord interdisant la baignade).
Montée du Nemrut Dagi en minibus. Dimitri est avec nous tentant de faire le boute en train. En fait il s'impose comme guide sans le dire (il sera nul d'ailleurs, je ne lui donnerai pas un sou). Sur la route on passe par plusieurs sites intéressants, dont un pont romain où coule une très belle rivière dans un chouette cadre. C'est là que ce con de Dimitri aurait dû nous amener.
Lui, Abdulla et un autre gars qui semble le patron, vont me mettre la moutarde sous le nez avec leur proposition à répétition de nous emmener à Sanliurfa, très bon hôtel, Harran...
Départ dimanche en minibus pour Sanliurfa où l'orage menace toute l'après midi. La ville s'est embellie, toujours aussi agréable.
Bon hôtel Beyaze (70 liras), konak en pierre couleur miel.
Bon repas dans restau surplombant le bassin aux poissons sacrés.