29/02/2012

Journée pleine de surprises

Depuis hier soir il pleut fort avec un vent violent. Les températures sont à la baisse.
Depuis l'hôtel on prend un minibus pour la gare routière. Quand on descend, le chauffeur nous fait cadeau de la course, accompagné d'un "welcome". Sympa (1).
On file d'Irbid direction Amman. Là on prend un minibus pour Madaba (on croyait qu'il allait à la gare routière du sud, d'où on aurait pris un autre bus pour Madaba, mais en fait il y allait lui-même).
Madaba, au centre de la Jordanie est une ville mignonne, construite sur un tell (colline), maisons toutes en pierres couleur miel. La ville est réputée pour ses mosaïque romaines et bizantines qui sont pléthore et de grande qualité. La ville est chrétienne, nombreuses églises orthodoxes, dont celle de St Georges célèbre pour sa mosaïque au sol représentant la carte du Moyen Orient. On boit un café à la cardamome dans la rue, le gars ne veut pas être payé. Sympa (2).
On visite plusieurs églises, maisons et musées où se trouvent de merveilleues mosaïques.Vers 15h le vent se fait très violent, le ciel devient jaune, tout est baigné dans une lumière jaune-orangée, l'air est trouble, quelque chose crisse sous la dent : c'est une petite tempête de sable qui vire bientôt à l'orage violent. On rentre trempé à l'hôtel. Un rapide coup d'oeil sur la météo sur internet nous apprend qu'on a pour 4 jours de très mauvais temps, températures entre 5 et -5 suivant les endroits, fortes pluies et même neige dans le centre (ici) et dans les montagnes au sud (Petra). Même à Aqaba ils annoncent 7° pour les jours qui viennent, et 25° la semaine suivante !
Pour aller visiter le coin de Madaba c'est rapé, plusieurs visites n'ont d'intérêt que s'il fait plutôt beau (panorama sur la Mer Morte depuis le mont Nebo, visite du site des baptèmes de St Jean Baptiste...). Par contre on peut tenter d'assister au spectacle rare de Petra sous la neige.
Suivant l'info de Lonely Planet, on va demander (sous la pluie) à l'hôtel concurrent  "Mariam" s'ils font toujours le transport jusqu'à Petra en taxi pour 54 jd (il n'y a pas de bus pratiques sur cette route). Ils ne le font que pour leur clientèle. Mais ils me disent de demander à mon hôtel. Nous retournons à notre hôtel et lui demandons s'ils font comme au Mariam. Le réceptionniste me montre un papier collé sur le comptoir: c'est le même qu'au Mariam, même prestations, même prix. Par contre comme il fera très mauvais demain, le taxi passera par l'autorute et non la belle route de montagne "du Roi".
On retourne dans notre chambre pour sécher les habits et prenons une douche brûlante.

28/02/2012

Vue panoramique sur le lac de Tibériade et le Golan

mardi 28

On se retrouve à 10h du mat sur le site de la ville gréco-romaine de Gadara, près d'Oum Qais, tout près de la frontière israélienne et syrienne, au pied du plateau du Golan.
Vue superbe malgré le temps froid et peu ensoleillé. Le site n'est pas exceptionnel, peu fouillé, mais la vue est unique: on voit la Palestine, le lac de Tibériade et le plateau du Golan. Pendant quelques minutes on a vu aussi les sommets enneigés du Liban et le mont Thabor en Israël (une montagne toute ronde). Le paysage ici est très doux, fait de collines rondes et très escarpées séparées par des wadi (oueds) étroits. Oliviers, figuiers, pistachiers et plein de petites fleurs jaunes, violettes, rouges (coquelicots?). C'est très vert, la pierre est ocre ou blanche.
L'ambiance est étrangement calme et bucolique, on ne se croirait pas près d'une des zones les plus agitées de la planète. Pas d'avions de chasse dans le ciel, pas de chars et très peu de miradors en vue.
On mange dans le restau du site, le panorama devant nous: houmos à la viande, salade roquette (au citron, oignon et sumac), gayaneh (purée de tomates fraiches), salade fatoush (concombre, tomate, batavia, bouts de pain grillé, citron et sumac).
Hier on a goûté une spécialité locale: le manaqish zaatar: galette ronde  couverte de thym, sumac et huile d'olive: fameux (clin d'oeil à Jean Pierre).

27/02/2012

Irbid, ville universitaire

lundi 27

Walid de l'hôtel Hadrian Gate était vraiment chaleureux et très bavard. Il nous a offert le petit déj et nous a expliqué en détail les minibus à prendre pour la suite de notre voyage avec prix, distances, etc.
Nous sommes donc allés ensuite à Ajloun, une ville qui s'étale sur plusieurs collines tout près de la vallée du Jourdain. Le but était la visite du château local, un châteaufort 100% arabe, construit face aux forteresses croisées. Belle vue de là-haut, bien que le temps était brumeux.
Nous sommes partis ensuite en minibus à Irbid, deuxième ville du pays (600.000h), ville extrêmement active et pas inintéressante. Hôtel correct sur la grand-rue (25jd), le gérant bougon au départ est devenu très chaleureux quand on a dit être français.
Balade dans la ville, marché très animé, puis quartier de l'université, avec ses bars à narguilé, ses magasins à l'occidentale. C'est là qu'on peut voir le plus grand nombre de jeunes filles, invisibles ailleurs. Le foulard est de rigueur, mais le jean est parfois très moulant. Par contre le maquillage est toujours outrancier.

Printemps arabe à Jerash

dimanche 26 
ON enchaine taxi et minibus collectif pour arriver à Jerash. A peine arrivés on va à l'hôtel "Hadrian Gate" qui fait l'unanimité sur les guides de voyagers, à raison: le patron est très sympa et prévenant. L'hôtel est vide, la réservation "obligatoire une semaine à l'avance" pas pour nous.C'est un peu cher (40jd) mais ça les vaut, on est juste devant la porte d'Hadrien, à l'entrée du site archéologique.
La ville gréco-romaine était toute de pierres couleur miel ou rose. Temple de Zeus, théatres (deux), forum ovale avec sa colonnade debout, temple d'Artemis à moitié debout, églises avec sol à mosaïque. Le printemps vient de démarrer, les pelouses naturelles sont ornées de fleurs jaunes. Le temps est gris mais le soleil sortira une heure pour la photo. Site enchanteur, on l'arpente pendant plus de  5heures.
On va ensuite dans a ville actuelle à côté, où les touristes ne vont jamais. Gens aimables et surpris de nous voir. Bon shawarma.

25/02/2012

Amman encore

samedi 25
Cet hôtel est décidément étrange: on a attendu deux jours pour avoir des serviettes (humides), la télé s'est allumée toute seule la nuit, la clim s'est par contre arrêtée malgré ma programmation, on a jamais vu l'eau chaude: c'est l'Orient!
Pas mal marché encore aujourd'hui. Amman est une ville physique, car toute en colline escarpées.
On a visité une église orthodoxe en pleine réfection, très mignonne, un pope nous a fait la conversation.
Ensuite on est allés à côté, à la mosquée Abdallah au dome bleu: arnaque à touriste, pas terrible, entrée payante à 2 dinars. Musée islamique bidon. Nous sommes allés ensuite voir le musée d'art contemporain de la ville, pas mal.
De retour dans le vieux Amman on a visité une vieille maison de maître (Duke Diwanà), pleine de charme même si décrépite. Un petit vieux qui fait le gardien nous a offert le thé et n'a pas voulu la pièce.
On a changé a un taux nettement meilleur quà l'aéroport: 9,34s dinar au lieu de 8,22 pour un 10€. Mais ça a été fait informellement, sans papier, ce qui explique que le taux était meilleur qu'ailleurs.
Repas du soir très cheap: falafels, foul aux fèves, houmos, frites, thé: 4,5 dinars pour deux.

24/02/2012

Amman aux sept collines

 vendredi 24
Grasse matinée jusqu'à 10h.  Il fait frisquet et il pluviote, mais on a pu passer la journée à explorer la ville à pied. Aman est assise sur 7 collines, avec des quartiers très populaires et d'autres très riches, sans transition (les pauvres en bas, les riches sur les collines). On a visité la citadelle, colline fortifiée depuis l'age du bronze. Vue panoramique superbe sur la ville. Théatre romain et Odéon et le musée archéologique où on a vu des trucs rares (cercueil en terre cuite datant de l'âge du bronze, sculptures d'hommes et femmes datant de 6500 av JC, très expressives). Il y avait aussi les fameux manuscrits de la Mer Morte, mais on les a ratés.
On a de la chance, habituellement le vendredi les sites touristiques sont fermés, pas aujourd'hui. On a arpenté la rue "arc en ciel", rue bourgeoise
Les Jordaniens sont sympas, tranquilles, pas harceleurs, aussi bien les guides que les chauffeurs de taxi! La ville est calme. On a assisté à une manif qui s'est déroulée bon enfant, malgré un gros renfort de forces de l'ordre. Un jeune jordanien nous a expliqué que ça a lieu tous les vendredis après la prière, et que c'est un mouvement pour les réformes et contre la corruption. Mais les flics sont "very cute", jamais agressifs...
Le soir on est allés boire une bière dans un bar sombre aux fenêtres occultées. La bière est plutôt chère (4jd), on n'en boira pas tous les jours.
Le soir on a mangé un bon  mensaf: viande et riz avec sauce au lait caillé de chèvre, houmos et mottabal (baba ganush).
Il y a une fête dans le bâtiment à côté de l'hôtel, l'orchestre traditionnel joue très fort, on dirait qu'ils sont dans la chambre. La musique est pas mal.

jeudi 23 février
Partis d'Avignon hier soir à 22h30 (un quart d'heure avant l'heure prévue) nous (Françoise et moi) sommes arrrivés à Barcelone à 4h15 (une heure avant l'heure prévue). Voyage correct, rien à critiquer. A Barcelone 4h du mat c'est pas évident à gérer, tout était fermé jusqu'à 7h. On a donc marché pas mal, témoins du réveil lent de la ville. On n'a pas visité grand chose car l'heure d'ouverture normal est 10h, on a été surtout dans le quartier gotico. Ensuite vol sans histoire jusqu'à Amman.
Arrivés à 9h du soir, une heure pour arriver à l'hôtel en taxi. Celui qu'on avait choisi est complet, on va voir un autre, le Mamaya, au look catégorie moyenne décrépi, même prix (25 dinars, soit un peu plus de 25€ (le change est mauvais en ce moment, l'euro vaut 0,80 dinar au lieu de la parité habituelle un pour un)).Le patron est bizarre, intimidé peut-être, les touristes occidentaux ne doivent pas souvent y descendre...

01/02/2012

Back to muslim area

mercredi 1 février 2012

Je me prépare pour un retour en terres musulmanes, la Jordanie cette fois. Départ le 23, via Barcelone...