18/10/2009

Mumbai (Bombay)

Mardi 20

Pour mon dernier jour à Mumbai il y a plusieurs visites prévues: les dhobi ghat de Mahalaxmi (quartier des laveurs de linge), temple Mahalaxmi qui était inaccessible ce week-end et la maison de Gandi, Mani Bhavan. Mais d'abord trouver un moyen de transport pour aller demain à Nasik. Je vais faire un tour dans le quartier des compagnies de bus (c'est un trottoir près du marché Crawford) où s'aligne une vingtaine de comptoirs surchargés d'affiches, difficile de faire son choix. Celui que je choisis m'annonce 357R pour un bus non climatisé, départ 9H du matin. Je trouve çà cher vu ce que dit Lonely P, aussi je file à la gare Victoria pour voir les trains. Je n'arrive pas à savoir les horaires pour Nasik (un chauffeur de taxi me dit 15h). Mais c'est pas évident pour réserver, il faut remplir un formulaire, trouver le bon guichet... je ressors près à retourner à mes bus, quand je vois une boutique de rue qui annonce reserver billets de train, avion, etc. J''y vais et le gars me propose de m'acheter mon billet pour demain à 400R plus 200R pour le service. Certes çà renchérit de 50% mais ce n'est que 3 euros. Je le paye et il me dit de revenir à 14h chercher le billet. Je n'ai aucun reçu, juste une carte de visite avec sa signature...
Je prends un taxi pour le quartier des lavandières, c'est typique, çà me rappelle Fez et ses teinturiers. On prend des photos du haut d'un pont, mais pas mal de mendiants (enfants) qui veulent leur aumone. Je donne 10R à une gamine de 5 ans qui porte au bras son frère de 6 mois, mais j'ai le plus grand mal ensuite à m'en défaire, car elle veut plus.
Nouveau taxi pour aller au temple Mahalaxmi de la richesse. Le chauffeur ne sait pas où c'est et son anglais est incompréhensible. Après une demi-heure d'embouteillages, je vois qu'il s'est complètement planté, je lui est pourtant montré une carte, dit que c'est à côté de la mosquée Haji Ali, sur le front de mer et pas loin en plus. On est en plein centre près de la gare Mumbai Central. Je sors furieux et lui jette 50R bien qu'il ne les a pas mérité. Il m'engueule en plus le con. Je décide d'y aller à pied et j'y suis au bout de 20mn.Il y a moins de monde que dimanche, je peux entrer dans la zone du temple qui fait un quartier fermé avec plusieurs temples en fait. Le temple est encore pris d'assault, la foule me dissuade d'y entrer, tant pis. Je vais dans les temples secondaires, un type m'enroule un brin de coton safrané au poignet et me demande 50R... Je le jetterai un peu plus loin car je me tache les vêtements avec...
Je prends un nouveau taxi pour aller voir Gandhi. Mais le mec ne sait pas où c'est. Je le dirige avec ma carte.
Puis retour pour chercher mon billet de train. Pas d'arnaque, c'est clean.
II est étonnant de voir le nombre de chauffeurs de taxi qui ne connaissent pas les lieux touristiques majeurs de la ville, ils s'interpellent entre eux pour se renseigner.
Sinon ils ont un compteur qui est plus décoratif qu'utile, car quand on demande le prix ils improvisent. En fait il faudrait qu'ils appliquent un coefficiant multiplicateur au compteur obsolète pour avoir le vrai prix de la course, mais c'est plus vite fait d'annoncer un chiffre arrondi majoré. D'après mes calculs je pense qu'il faut appliquer un facteur 15. 3R au compteur c'est environ 45R à payer...
Un fait amusant est le signe de tête qu'utilisent les mumbaikars (et peut être tous les indiens, on verra) pour dire oui, ou d'accord: ils dodelinent la tête d'un air bizarre, j'ai du mal à m'y faire.
La circulation est démente dans cette ville, la pollution extrême et le bruit de klaxons affreux. C'est vraiment pas une ville zen.

Lundi 19

Grasse matinée, j'ai décidé aujourd'hui de me consacrer uniquement à l'achat d'un appareil photo. Je retourne à la boutique internet d'hier pour me renseigner sur les appareils actuels pour savoir quoi choisir. En route je m'arrête dans une paire de magasins photo pour voir ce qu'ils proposent (j'aimerais reprendre un Panasonic Lumix, mais la marque n'est pas très diffusée ici). Une boutique qui avait toute la gamme des Lumix m'annonce des prix plus chers qu'en France et refuse le marchandage. Je me rabats sur une boutique Canon ou le patron est très professionnel et où les prix sont un peu inférieurs aux prix français. Affaire conclue, je repars avec un Ixus 200 IS, à écran tactile (un peu chiant) mais avec un zoom grand angle x 5.
J'assiste au coucher du soleil sur Back Bay où des centaines d'autochtones endimanchés prennent le frais.
Bon repas au "Café Universel" où je reviens, très bon poulet Tikka (tandoori) avec un genre soupe de riz aux légumes délicieux.

Dimanche 18

Je me lève avec une petite forme, légèrement angoissé sans comprendre pourquoi.
Je vais à la gare Churchgate et achète un billet de 1ère classe 104 R pour aller au parc national Sanjya Gandhi. Le billet est valable toute la journée mais le départ doit avoir lieu dans l'heure qui suit.
Le trajet dure 50 mn, on longe plusieurs bidonvilles installés le long des voies. Les voies servent d'ailleurs de wc, les types accroupis regardent passer notre train sans état d'âme.
Arrivé à la gare de Bolivadi, je prends un rickshaw pour le parc (15R). Il est tôt, pas grand monde encore, c'est très bien, et me voilà dans un bus grillagé en route pour le parc aux tigres et aux lions. On en verra une paire ensommeillés, en fait c'est un zoo, sans plus.
Il n'y a vraiment rien a voir d'exceptionnel, le parc est banal, je décide de repartir. Je monte dans le premier train qui passe (il en passe en fait toutes les 3mn).
A la gare de Bandra, cernée par les bidonvilles, je me suis levé et approché de la porte ouverte pour prendre l'air. Je sors mon appareil photo pour prendre une photo curieuse, un wagon réservé aux handicapés et aux cancéreux. Le train redémarre et alors qu'il sort de la gare, je reçois un coup sur le bras qui tient l'appareil photo, l'appareil m'échappe et va exploser sur la voie: un mec qui était accroché à un pylone me regarde en souriant, fier de lui sans doute. Je ne sais pas s'il voulait me l'arracher et qu'il a raté son coup, ou si juste il voulait me le casser, en tout cas je m'en sors bien, il aurait pu me faire tomber moi aussi sur la voie.
Cela me servira de leçon, je dois être plus prudent et je comprends maintenant mon pressentiment matinal.
Je vais à Colaba, d'abord chez Leopold où le serveur fait exprès de m'ignorer car je ne lui ai pas laissé de backchich la dernière fois.
Pas grave, je vais à côté, au Cafe Mondegar où la clientèle est plus jeune et la musique poussée à fond.
Je trouve à côté une boutique internet équipée d'un bon antivirus qui me nettoie ma clé. Ouf, je peux faire mes transferts de fichiers sur mes sites.

Samedi 17

Mon quartier est calme, c'est Diwali, le Noël indien.
Je pars à la découverte des marchés, marché au fruit et marché "des voleurs". Il n' y a pas de voleurs par contre toute la ville est là pour les achats de fête. Une foule délirante dans toutes les ruelles du quartier, çà en devient suffoquant, c'est vraiment de la défonce pour moi qui navigue à vue, sans plan, dans ce labyrinthe. Des agents canalisent la foule à coups de bâton, je passe au large. Tous les produits commercialisables sont là, mais surtout les friandises, fringues des fête, ), gadgets à offrir et partout des vendeuses de fleurs tressées jaune et orange (qu'est-ce qu'eles sont mignonnes ces vendeuses, je me demande de quelle ethnie elles sont).
Je ressors de là un peu groggy, peste car je ne voulais pas trop marcher aujourd'hui (mes ampoules),et prends un taxi pour la mosquée Haji Ali qui trône sur l'eau au bout d'une longue jetée. Le chauffeur de taxi tente de m'arnaquer mais ils sont touchants, çà se voit à 1 km quand ils tentent leur coup (il me rend moins de monnaie que prévu).
Là aussi c'est Diwali, tous les musulmans de la ville sont de sortie. C'est très bariolé, chacun achète un tissu coloré qu'il va poser sur le cercueil du saint qui repose là. Beaucoup de mendiants et d'estropiés sur la jetée qui y mène, les fidèles leur donne facilement l'aumone.
A côté il y a un temple hindouy renommé, c'est dédié à la déesse de la richesse, c'est son jour aujourd'hui, au moins 1 kilomètre de queue sur le trottoir pour y entrer. Je laisse tomber et retourne sur la promenade de la baie (décidément c'est fête, le chauffeur de taxi tente de me faire payer double).
Le soir bon repas dans un restau assez chic recommandé par Lonely Planet: boulettes de poisson à la mode sikh, pas mauvais (700 R avec le riz et 65 cl de Tiger Lager). C'est le personnel qui m'a gonflé, j'étais le seul client et ils étaient tous là à me regarder plus le larbin qui assurait mon service et qui passait son temps à me servir comme si j'étais handicapé.
Diwali bat son plein maintenant: des pétards aussi bruyants que des bombes de 50 tonnes de TNT explosent sans discontinuer dans mon quartier, plus les feux d'artifice les plus divers. Les jeunes s'en donnent à coeur joie mais c'est vraiment pénible au niveau bruit. Les autorités n'ont pas été entendues...Ils ont peur des attentats islamistes mais je les comprends, c'est le jour rêvé pour faire tout péter incognito.

Vendredi 16

J’ai exagéré hier, aussi ce matin je me sens crevé, mal au dos, ampoules à chaque pied , bref je traine dans la chambre. Lecture du journal avec articles dénonçant l’agressivité et la mauvaise foi de la Chine (contentieux territorial et essai d'un missile balistique indien qui couvrirait toute la Chine).
J’arrive à m’en extraire vers 11h. Direction l’île Elephanta et ses grottes sculptées.
Le temps est maussade mais très humide, je suis en nage au bout de trois pas.
Je prends un bateau « de luxe » (120 R a/r) et me remets à arpenter une colline dans une chaleur étouffante pour voir… ouais, bof, un temple hindou sculpté dans des grottes, Shiva grandeur nature sous toutes ses faces, son mariage, ses différents avatars, je n’y comprends pas grand-chose et ce n’est pas génial au niveau esthétique.
Je fais une grimpette sur « canon hill » ornée des deux énormes canons.
Un singe facétieux a repéré ma canette de Sprite quand je le photographiais, il me la prend et quand je proteste il montre les dents. Ok, je vais pas risquer de me faire mordre pour un fond de canette.
Au retour vers le bateau j’attends mon tour pour acheter un beignet frit, une jolie jeune fille commande un beignet supplémentaire et me l’offre.
Je discute avec son père (qui n’était pas loin et qui est prof de collège, sympa) mais quand je dis que je suis à la retraite à 55 ans la discussion se meurt. Je suis con, je devrais inventer une histoire, mais j’ai du mal.
Retour chez Leopold, je ne sais pas pourquoi j’y retourne, c’est à côté de la porte d’Inde où j’ai accosté.
Puis je me paye un restau autochtone près de mon hôtel. Ayant faim (je ne mange qu’une fois par jour), et vu les prix (50-60 le plat) je commande 4 plats (palau, crevettes, baryani, œufs du kashmir et riz vapeur). Voyant la tête bizarre du serveur, j’annule le riz. Bonne pioche, car il revient avec 3 assiettes de riz : aux légumes et fromage blanc, aux crevettes, aux œufs.
Chaque assiette est suffisante pour le repas. Du coup j’en offre à mes voisins de table avec qui je discute un peu mais j’ai du mal à les comprendre.
Ensuite direction un cybercafé que j’ai découvert tout près de l’hôtel.
Mauvaise pioche : dès que j’introduis ma clé usb je m’aperçois que je chope le même virus que l’an dernier en Turquie (il crée des fichiers exe du nom des dossier qu’il trouve). J’interpelle le personnel du cyber qui le prends à l’aise, je m’énerve et exige de passer sur une machine avec un antivirus, mais manifestement ils ne savent pas ce que c’est un antivirus et je manque me battre avec le patron qui est bourré et qui le prend de haut. Je repars en claquant la porte après avoir perdu 45mn et gagné un virus.
Je rentre à l’hôtel où les infos de la TV diffuse des alertes au terrorisme taliban (après le Pakistan ce sera nous), annonce d’attentat à Goa (bombe sur une moto ?) mais bonne nouvelle le sérial killer qui sévissait là-bas a été arrêté.
Fin de soirée à regarder un vieux films avec Belmondo en VO sur TV5 monde et à taper ce texte sur l’ordi…

Jeudi 15

Très bien dormi, le quartier est calme la nuit, le lit dur, ventilo au plafond (préférable à la clim pour dormir).
Je descend à la réception pour demander mon petit déj au grand dam des employé disséminés dans les couloirs et qui attendent que je leur demande un service... Petit déj indien: beignets gras et soupe de légumes au curry et coriandre, plus café noir.
Je traine et lis le journal gracieusement apporté avec le petit déj. J'apprends que la fête de Diwali commence aujourd'hui et ce pour 5 jours. C'est un peu le Noël des Indiens, je ne sais pas exactement l'histoire, c'est une fête de la lumière, mais dans les faits c'est cadeaux et grosse bouffe pour tout le monde, jours fériés et décorations de guirlandes de fleurs et de lumières sur les commerces, maisons et voitures. Je lis dans le journal que les autorités demandent aux gens d'utiliser le moins possible pétards et feux d'artifice pour cause de sécurité.
Emeute également dans un bled du Tamil Nadu, où des intouchables sont entrés dans un temple qui leur est interdit, sous les pierres des villageois repoussés par la police.
Ensuite départ pour une balade de x kilomètres qui m'amène à faire le tour de la baie de Back Bay, Malabar Hill et ses parcs "Jardins suspendus" (bof) et parc Nehru (belle vue panoramique). Une belle mendiante me demande de l'argent pour acheter du lait à son nourisson, je lui donne dix roupies, elle est déçue, j'aurais dû l'amener au boutiquier d'à côté et lui acheter du lait pour son bébé et quelque chose à manger pour elle...
Ensuite je pars à la recherche de Banganga Tank, un bassin qui aurait été creuse par une flêche de Rama (il en reste un bout au milieu de l'eau). Quartier intéressant, très exotique, labyrinthe de ruelles avec des temples colorés (orange, vert, jaune) par ci par là. Le bassin est dégueulasse, mais des gamins s'y baignent avec joie.
Je prends un taxi pour aller voir la tour du silence parsi, où les perses de Bombay exposent leurs morts. Le chauffeur ne dit rien mais ne sait pas où c'est, je lui indique le quartier où aller. Sur place des passants m'envoient à droite et à gauche, mais au bout de deux heures je trouve, malheureusement c'est interdit aux non-parsis. Je ne peux même pas voir la tour de loin à cause d'arbres immenses.
Je décide d'aller à la mosquée Haji Ali qui se trouve loin dans la mer, au bout d'une jetée inondable, mais deux chauffeurs de taxi refusent de m'y amener. J'apprends que c'est à cause de la circulation à cette heure-ci dans le quariter de la mosquée.
Tant pis, direction la porte de l'Inde et le quartier touristique de Colaba.
La porte de l'Inde, immense arc de triumphe érigé en bord de mer pour la venue d'un roi d'Angletrerre est intéressante. Le quartier de Colaba comme je m'y attendais est sans grand intérêt, il concentre tous les visages pâles présents à Bombay. Assoiffé, j'entre dans un bar avenant, et sans surprise je m'aperçois que je suis dans le mythique "Leopold's". Bof, bière deux fois plus chère que dans mon quartier de Victoria Terminus.
Je finis la journée dans le restau qui jouxte mon hôtel:
grande bière + plus plein d'amuse-gueule + poisson frit + légumes tadoori : 460 R. Un australien me branche car il s’ennuie (homme d’affaire expatrié), il me passe son téléphone avec son fils qui parle et adore le français. J’hérite d’une carte de visite domicilée à Delhi, si j’y vais je suis le bienvenu, car ils sont très francophiles…

Mercredi 14

Arrivée à Mumbai à midi, odeur de moisissure, chaleur humide. Je prends un taxi prépayé (on paye la course avant dans un bureau centralisateur, 390 roupies, soit 39 francs, soit 6 euros) pour le centre ville, l'hotel Welcome, précisément. Mais le chauffeur de taxi ne connait manifestement pas. Après avoir roulé 1 heure et demi dans un flot cahotique de véhicules les plus divers, dans une ambiance survoltée malgré ou à cause de la chaleur (klaxons, engueulades, maneuvres agressives), avoir traversé des zones de bidonvilles, nous errons du côté de Victoria Terminus où mon chauffeur demande la direction à ses collègues (il prononce Belcom Hotel et ne veut rien savoir quand je le corrige).
On trouve enfin. L'hotel est discret mais assure à l'intérieur: marbre blanc dans les couloirs, propreté impecable.
C'est 1500 roupies la chambre avec clim et TV satellite mais sans salle de bains, un peu cher pour Mumbai si j'en crois mon exemplaire de Lonely Planet, mais le quartier me plait et c'est vraiment propre.
Je pars à l'aventure, à la recherche de la mer.
Beaucoup de miséreux couchés à même le trottoir, certains se sont fait une cabane avec une bache en plastique, beaucoup de femmes avec enfant qui vendent des légumes, des objets tressés ou tissés, des guirlandes de fleurs multicolores. Elles sont souvent belles, habillées dans des saris aux couleurs vives (safran, vert pomme, rose, bleu turquoise). Même les plus pauvres ont des piercings aux oreilles, au nez et des bijoux aux doigts, mains, chevilles, orteils, cou.
Je trouve la mer au bout de plusieurs heures de marche dans une atmosphère humide et chaude, parcourant des rues toujours animées où l'air sent l'encens, la cardamome et je ne sais quelles autres épices.
C'est une petite baie où ballotent des dizaines de pauvres bateaux de pêche. Les rives sont rongées par le bidonville des pêcheurs. A mes pieds un corbeau dépèce un énorme rat mort. Un peu plus loin un homme nu chie dans la mer.
Ce n'est pas la baie de Bombay, "la bonne baie" en portugais que je pensais trouver. Aussi j'insiste et repars à travers rues et boulevards, au milieu des klaxons incessants. Je trouve enfin Back Bay, une des baies de la ville, la plus grande sans doute et celle qui a donné le nom à la ville.
mis à part la brume il faut avouer que l'endroit vaut le coup d'oeil. Elle est longée par un boulevard, Marine Drive, et une promenade qui semble être le lieu de balade des couples d'amoureux.
Repas du soir : repas iranien (parsi): riz basmati accompagnant de l'agneau dans une sauce épinards et citron vert ("citron noir" me dit le serveur, à priori citron vert séché si je fais confiance à mon anglais défaillant).

Mardi 13 octobre 2009
Aéroport de Marignanne. Me voilà sur le pied de guerre: en route pour l'Inde millénaire. J'en ai pour la 24 heures entre les attentes et le vol: deux heures d'attente ici, deux heures de vols vers Londres, une heure et demi de transfert entre deux aéroports, puis neuf heures d'attentes, puis enfin neuf heures de vol. Je prends donc mon temps, bois un café et lis le Courrier International. Une demi-heure avant le départ je m'approche du controle de police où une queue conséquente s'est formée. Stupidement je me dis qu'heureusement j'ai une demi-heure d'avance, çà ira. A ce moment une nana double tout le monde en criant "excuse me, excuse-me, my flight is boarding" et effectivement sur le panneau d'affichage le vol BA 6535 est "boarding". C'est le mien, je cours derrière elle en criant moi aussi. La police nous fait doubler tout le monde, malgré qqs glandus qui râlent, et me voilà enfin dans l'avion juste avant qu'ils ne ferment la porte.

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