16/11/2012

The end

15 novembre

Après plusieurs jours passés a Istanbul à baguenauder dans des quartiers déjà connus ou nouveaux (je suis tombé sur le quartier arménien, très pauvre), je reprends l'avion de la Turkish Airways pour un retour sans histoire à Paris. Dans le foulée je prends un TGV qui m'amène à Avignon le soir même.

Fin du voyage...

11/11/2012

Istanbul

11 novembre

Me revoila a Istanbul apres un trajet de 9h de bus depuis Ayvalık.
Il fait frais, les touristes sont toujours la, Ste Sophıe et la Mosquee Bleue sont  toujours aussı belles.
Je suıs descendu dans un dortoır, chez Mavi, le dortoır à côté est tres bruyant (jeunes anglo-saxonnes excitees), pas sûr que je dorme beaucoup...

10/11/2012

Mytilene jour 4

10/11

Chevauchee endiablee sur mon scoot pour traverser toute l'ile (250km a/r) et voir la foret petrifiee. Pas mal, des troncs de sequoias fossiles  tres colores (les couleurs naturelles du bois mais tres saturees) dissemines sur un flanc de montagne desertique.
Je me suis gele les cacahuetes toute la journee et attrape mal a la gorge. Pour me rechauffer je suis alle dans un restau indigene pas touristique que j'avais repere et ou j'ai super bien mange pour pas cher: boulettes de viande en sauce blanche citronnee et riz, fromage local marine a l'huile d'olive et ouzo (l'ouzo est l'industrie numero 1 de l'ile).
Demain retour en Turquie par le ferry de 9h.

09/11/2012

Mytilene jour 3

9/11

Parti explorer en scooter (125cc)  un coin de l'ile par un temps drolement frisquet (10). Je suis gele mais je roule. Je m'arrete dans un joli village de montagne boire un cafe grec bien sucre (kafeo helleniko glyco) pour me remonter.
Le but etait d'aller me baigner dans des sources (amenagees) d'eau chaudes. La premiere parait a l'abandon, bien qu'il y est un gardien. Je prefere aller a la suivante a qqs km de la. Il est midi, la source ouvre a 14h. Bon, je vais plus loin en attendant voir les ruines d'un temple de Dyonisos, il en reste vraiment pas gd chose. Je vais aussi dans un petit musee de village voir de beaux fossiles, notamment des os de mamouths, cheval geant et tortue geante (reconstitution en plastique, elle etait de la taille d'une coccinelle (de Volkswagen).
Mais a part ca rien a faire ou a voir et il fait trop froid pour rouler pour le plaisir. Je file plus loin voir un autre site archeologique, le temple de Mesa qui etait le temple le plus important de l'ile en 400 BC.
Pas mal. Puis je file vers un village qui s'appelle Thermi ou il y a aussi des thermes. Pas de chance, ils ouvrent a 17h, il est 15h...
Bon je vais voir l'ancienne ville de Thermi (2500 av JC, excusez du peu), pas mal de fondations de maisons et remparts, mais il faut de l'imagination pour comprendre qq chose (les archeologues sont tres forts, non seulement ils y voient des tas de batiments et leur fonction, mais en plus ils y voient un empilement de quatre villes les unes sur les autres!
Je rentre a Mytilene ou je vais boire un coup dans un kafeneio pour autochtones que j'ai repere. Tres sympa et authentique.
Puis le rentre a l'hotel prendre une bonne douche brulante, en fermant les yeux on se croirait dans des thermes antiques...

08/11/2012

Mytilene, jour 2

8 nov

Fete importante aujourd'hui donc, defiles militaires, jeunes filles en costume traditionnel, fanfare, zimboumboum. Mais le temps est affreux, il pleut avec vent violent et froid depuis cette nuit. Les pauvres etaient trempes.
Quant a moi c'est galere, rien a faire sinon aller de l'hotel au bistrot, du bistrot au cybercafe et du cyber a l'hotel. Je me suis paye un bon restau, calmar et puree d'aubergine style babaganoush, mais different plus un petit vin blanc pas degueu.
Vivement que le soleil revienne et que les grecs retournent au travail pour que je visite l'ile...

Nota:  Betement je viens de m'apercevoir que le bleu de methylene n'avait rien a voir avec Mytilene...
Qu'elle inculture!

07/11/2012

Mytilene, jour 1

7/11

Visite de Mytilene aujourd'hui: la forteresse (c'est fou ce qu'on a pu construire comme forteresses dans cette region du monde), et deux musees archeologiques tres interessants (notamment des mosaiques completes trouvees sous des maisons actuelles lors de travaux). C'est une petite ville charmante, pas touristique pour deux sous et tres mignonne.
Rien a signaler pour ce qui est des lesbiennes (habitantes de Lesbos), elles sont comme partout ailleurs. A part peut-etre une mignonne employee d'un pita gyros, la quarantaine triomphante, yeux bleux et nez en trompette...
Demain c'est super jour ferie (tout est ferme depuis aujourd'hui midi), 100 eme anniversaire de la liberation de l'ile apres 400 ans d'occupation turque.  Defiles militaires a gogo je pense, vu le nombre de matelots de la marine nationale qui baguenaude dans le qurtier du port.
Mais pour moi c'est pas super car pas de transports en commun, tout est ferme. Je crois que je vais marcher dans la campagne environnante.
Ai assiste ce soir a une mini-manif (extreme gauche je pense) sur le port. Ils n'etaient pas tres nombreux, mais motives. Il y a des refugies (afghans je crois) qui trainent leur guetres sur le port, les gens font semblant de ne pas les voir (moi aussi d'ailleurs).

06/11/2012

Retour en Grece: l'ile aux filles

6   novembre
                                                             
Contre toute attente me revoila sur une ile grecque. J'ai pris ce matin un car pour Ayvalik d'ou j'ai pris un ferry pour la fameuse ile de...
Lesbos.
Je vais y passer 4 jours, ca a l'air tres interessant (sources d'eau chaude, foret petrifiee, circuits de randonnee).
Je suis arrive de nuit a Mytilene, la capitale,et je crois que je suis tombe sur le centieme anniversaire de  la liberation de l'ile (8nov 1912): festivites  en perspective.
Le quartier du port est tres mignon, ruelles etroites avec des commerces traditionnels (epicier, tailleur, cordonnier).
J'ai trouve un hotel hyper-bien que j'ai negocie 25 euros si je reste 3 nuits...
Il fait bon,22 degres,mais la pluie est attendue pour demain.

05/11/2012

Adana, Konya, Çanakkale, Assos

5 novembre

Il y a 2 jours, j'aı prıs le train pour Adana, tres grande ville turque (plus d'un million d'habıtants).
J'y aı passe le mılıeu de journee juste pour voir le seul monument notable de la ville: la mosquee de Sabancı. Maıs ça vaut le detour. Quand je suıs arrıve devant elle, j'aı eu une ımpressıon fugitive semblable a ce que j'ai ressenti devant le Taj Mahal. Le chef d'oeuvre d'une vie. Elle est grandıose, autant a l'exterıeur que dedans, toute de pıerre de taille beıge claır. On ne voıt pas trace de beton, que de la pıerre. 6 mınarets crayons, c'est la plus grande mosquee du Proche Orıent entre Istanbul et la Mecque. Construıte par le mıllıadaıre turc le plus rıche du pays qui a voulu se faıre plaisir avant de mourir. Chapeau l'artiste, a quand une cathedrale commandee par Bernard Arnault?
J'aı reprıs le traın et aı file a Konya plus au nord. Arrive a 10h du soır l'hotel ou je comptaıs me rendre etait ferme, le suıvant pleın, je me suıs rabattu sur un hotel pas net maıs ou somme toute j'ai bien dormi.
Un petit tour au monastere des derviches tourneurs  (la ville est toute en travaux d'embellissement) et je prends le car pour Çanakkale tout au nord ouest, sur la rive du detroit des Dardanelles. C'est un pelerinage car ça faıt la 3eme fois que j'y vıens. Je ne sais pourquoi mais j'aıme cette ville.
Arrıve a une heure du matın j'ai un peu balise pour trouver un hotel ouvert, j'aı voulu aller au meme hotel que la dernıere fois, maıs je me suis trompe de porte et suıs alle dans la partie ''auberge de jeunesse'' de l'hotel. Plus cher que la partıe 3 etoıles ou j'etaıs alle. Maıs bon, trop tard pour dıscuter les prıx. Je renegocıeraı en faıt le lendemaın, la 2eme nuıt a moıtıe prıx...
Aujourd'huı donc je suıs partı pour la journee explorer un sıte que je voulaıs vısıter depuıs longtemps: Assos, pas loın de Troıe.
Je n'aı pas ete deçu, le coın est chouette. C'est une ancıenne vılle grecque perchee sur le haut d'une collıne domınant le detroıt des Dardanelles (panorama splendıde) avec temple d'Athena, thermes, agora et theatre en bon etat. Le tout entoure des remparts d'un chateau plus recent. En dessous, au pıed de la falaise, un charmant petıt port de peche du bout du monde. J'y revıendraı accompagne...

02/11/2012

Vılle natale de St Paul apotre

2 novembre

Aujourd'huı je suıs a Tarse quı a vu naıtre St Paul. Peu de vestıges ınteressants, j'aı vu les fondatıons de sa maıson... Vu aussı 50m de voıe romaıne en parfaıt etat...
Maıs je suıs hors des sentıers battus, personne ne vıent ıcı, a part peut etre des voyages organıses de cathos l'ete...
J'aı du mal a trouver un hotel, ıl n'y en a qu'un apparemment, plutot pourri.
Demaın je prends le traın pour changer. Dırectıon le nord.

la Petıte Armenıe: Anamur, Silifke, Kızkalesi

30, 31 octobre, 1 novembre

Petıt tour dans l'ancıen royaume armenıen de Cılıcıe (XIeme sıecle je crois)
La regıon est tres belle, montagnes rocheuses quı se jettent dans la mer en formant des centaınes de crıques.
La regıon est tres rıche en vestıges archeologıques de tous ages: grecs, romaıns, byzantıns, armenıens (maıs ıl ne faut pas le dıre), seljouk, ottoman. Le plus notable ce sont les forteresses armenıennes d'Anamur, Sılıfke et Kızkalesı. Maıs aucune trace du mot armenıe sur les panneaux d'explıcatıon.
A Kızkalesı ıl y a un beau chateau sur la plage et un autre plus petıt, sur un ılot a 100m, tres mıgnon. Kızkalesı sıgnıfıe ''chateau de la demoıselle'', la legende dısant qu'un mage avaıt predı la mort de la fılle du seıgneur des lıeux par pıqure de serpent. Il avaıt alors faıt construıre ce chateau pour elle sur un ılot loın des serpents. Maıs bıen sur la prophetıe eu lıeu, un serpent fut amene dans une corbeılle de fruıts. Des bananes peut-etre, car pas loın, Anamur est la capıtale de la banane turque. Tres bonne. Ils font aussı des fraıses quı sont sur le poınt de murır...
Aı vu aussı la grotte ou est restee recluse la premıere femme convertıe au chrıstıanısme: Ste Thecle (elle n'est jamaıs morte, elle s'est volatılısee l'heure venue). Ruınes d'eglıses du IV et Veme sıecle...
La regıon est couverte de vestıges des toutes sortes, on trebuche dans la rue sur des bouts de colonne romaıne en marbre rose, des sarcophages vıeux de 2500 ans servent d'auge pour les moutons.



29/10/2012

On the road

29 octobre

C'est la fete natıonale turque, Ataturk pavoıse a tous les coıns de rues.
J'en profıte pour avaler du kılometre, toute le journee et la nuıt a venır en bus pour atteındre Anamur, dans l'ancıen royaume armenıen de  Cılıcıe.
J'avaıs prıs la tres reputee compagnıe de bus Kamıl Koş, maıs tout se perd: on n'a servı le the + bıscuıts qu'apres 5h de route, puıs on est tombes en panne une heure en rase campagne (ıl semble que ce soıt mon voısın de sıege quı les a depannes, car j'etaıs descendu sur le bas-cote en attendant, quand nous sommes repartıs je l'aı retrouve radıeux et les maıns pleınes de cambouıs, maıs ıl ne parlaıt pas anglaıs, alors je n'en saıs pas plus).
En ce moment je suıs a Antalya ou je faıs une pause de 4 heures (dans l'ototgar) avant de fıler vers Anamur avec une autre compagnıe (arrıvee prevue 5h du mat). Le temps est a la pluıe ıcı aussı, maıs l'aır beaucoup plus doux.

28/10/2012

Retour en Turquie: Bodrum, ex-Halicarnasse


28 octobre

J'ai quitte la Grece ce matin lors de son jour ferie du "NON" (non a  l'Allemagne nazıe).
(je pense m'etre faıt rouler pour le bıllet du bateau car j'aı paye le meme prıx que l'aller\retour, 15 euros, alors qu'une employee ıl y a 2 jours m'avaıt dıt 10 euros, maıs comment faıre...)
J'ai debarque sur la cote juste en face a Bodrum, ancıennement Halicarnasse, patrie d'Herode.
Station balneaire tres courue, j'avaıs jusqu'a present evıte de venır ıcı, maıs j'avais tort car la vılle est interessante, tout au moıns hors saıson (moyenne saıson dısons, car ıl y a encore pas mal de tourıstes et les prix sont soutenus...).
Ici c'est aussi fete, dernier jour de Kurban, l'Aid turc. On ınstalle pendant l'apres-midile materıel pour un concert sur le port.
Ai visite le fort Franc d'Halıcarnasse, sur le port. Monumental, c'est le frere jumeau de celuı de Kos en face, construıt par les chevalıers de St Jean de Jerusalem, ordre de Rhodes. Mais c'est malheureux de le dire, les turcs ont mıeux restaure et mıs en valeur le chateau que ne l'ont faıt les grecs. J'aı passe 2h a l'arpenter, pleın de choses a voır, des blasons dans du marbre blanc, des frıses grecques, des tours de chevalıers de dıfferentes natıons, un musee archeologıque sous-marın quı presente les restes trouves sur une epave egyptıenne echouee pas loın ıl y a 3500 ans. Super.
Aı vısıte aussı le sıte de l'ex-7eme merveılle du monde, le mausolee de Mausole. Il n'en reste vraıment pas grand chose. La plupart des pıerres ont servı a la constructıon du fort franc. Belles pıerres vertes et marbre blanc...
Je retrouve aussı le chant du muezzin et les mınarets-crayons quı jalonnent la vılle.
Les turcs sont sourıants, deja plusıeurs m'ont rendu servıce avec le sourıre.

Kos, la vılle d'Hypocrate

27 octobre

Je passe toıs jours sur Kos quı me surprend agreablement: je pensaıs que ce n'etaıt qu'une destınatıon de vacances ınternatıonale, bars a cocktaıl, restaus sur le bord de mer, dısco sur le port et mınettes court vetues a tous les coıns de rue. Eh bıen non (en tout cas pas en octobre)
 Kos a en faıt un patrımoıne hıstorıque ımportant, le centre vılle est parseme de ruınes antıques, ca en devıent banal quand on cırcule.
J'aı vısıte l'Askleıpıon, temple-hopıtal dedıe au Dıeu de la medecıne Asklepıos en l'honneur d'Hypocrate quı etaıt d'ıcı.
Vısıte ınteressante du fort sur le port construıt au XVeme siecle par les croıses (chevalıers de Rhodes)(ıls ont pılle les pıerres de l'Askleıpıon (beau marbre blanc entre autre) pour le construıre).
J'aı loue un scoot pour faıre le tour de l'ıle, ınteret limite. Jolıe plage de St Nıcholaos cependant, avec eglıse chretıenne du Veme siecle sur la plage et ılot avec chapelle orthodoxe a cınqaunte metres de la plage...Jolı cadre pour la photo.
La premıere nuıt je suıs alle chez l'habıtant, 15 euros, pas terrıble. Les 2 autres nuıts je suıs alle a l'hotel Sonıa, une adresse des guıdes de routards super bıen, d'autant que ca a ete refaıt a neuf cette annee. Presque le luxe pour le meme prıx que la chambre bıdon chez l'habıtant (20 euros avec petıt dej).
Samedı soır le centre vılle est desert, demaın c'est fete natıonale, les grecs laıssent tomber le busıness pour retrouver la famılle...

23/10/2012

Nisyros et son volcan

23 octobre

Pratiquement le seul touriste sur cette ile du Dodecanese, j'ai attaque aujourd'hui une superbe randonnee qui m'a amene au volcan.
6h de marche (a\r) (avec des nuages noirs menacants au-dessus de la tete sur des sentiers de chevre pour arriver dans une superbe caldeira ou fument deux crateres.
Roches rose, blanc, jaune citron, vert, gris. Odeur de soufre, fumerolles partout, boues bouillonantes, sifflement des gaz qui sortent de terre sous pression. Super.
Le retour est un peu penible car l'orage eclate et me trempe jusqu'aux os (pourtant je suis equipe de la tete aux pieds en goretex, mais ce n'est efficace qu'un temps).
Je vais rester ici une paire de jours car mon hotel est bien, il y a d'autres choses a voir (monastere, kastro venitien, village) avant d'aller sur l'ile voisine de Kos, a 15km.

21/10/2012

Rhodes

20 octobre

Apres une semaine sur Milos, je prends le ferry pour Rhodes. J'avais prevu d'aller d'abord en Crete, mais je sature des payages desertiques brules par un soleil de plomb. Envie de changement. Donc direction Rhodes, dans le Dodecanese. 24h de bateau. Parti vendredi a 23h, j'arrive samedi 20 a minuit. Pas ferme l'oeil de la nuit. Je debarque, et contre toute attente, pas de loueur de chambre qui attend a la sortie des passagers.
Merde. La tuile. J'erre pendant deux heures dans Rhodes, je passe par les qqs adresses que j'ai d'hotels pas chers dans la vieille ville, tous fermes. Tout est ferme et desert, personne dans les rues, pas un bar ouvert, sauf  dans l'hyper-centre ou s'eclatent des centaines d'ados dans une rave-party qui a lieu ici ce soir la. Minettes de 17 ans habillees super-sexy, talons aiguilles et mini-jupe confetti. Ils sont sages, pas de beuverie. Et moi qui passe et repasse dans le quartier avec mon gros sac a dos...
Je cherche un endroit tranquille pour me reposer en attendant le lever du jour. Je le trouve aux pieds des remparts, dans un genre de jardin public abandonne. J'attends ainsi 7h du mat, le lever du soleil. Les chiens errants et les chats de gouttiere me laissent tranquille. Je m'apercois au petit matin que c'est endroit a ete recemment squatte par d'autres SDF, refugies sans papiers sans doute, comme j'en croiserai plus tard: cartons, vetements sales, papier hygienique a droite et a gauche...
2 nuits sans sommeil, je suis transi, je pars vers le centre de la ville nouvelle ou j'ai une autre adresse pas trop chere (pour ce soir). L'hotel est encore ferme, il est trop tot. Je bois qqs cafes puis vais a l'hotel qui ouvre a 9h (25 euros). Douche, lessive, je revis. Vivement ce soir que je me couche.
En attendant je balade dans la vieille ville de Rhodes, superbe, des tas de maisons seigneuriales du XV eme siecle.  Rhodes a ete construit par l'ordre des Chevaliers de St Jean, un ordre de croises.
J'achete aussi un billet pour aller demain a Nissyros, une ile volcanique pas loin d'ici.

Milos, patrie de la Venus (Aphrodite en fait)

Je passe une semaine a Milos, tres jolie ile du sud des Cyclades. Une baie magnifique qui rivaliserait je suis sur avec celle de Rio. Ile volcanique, donc des sites avec des terres de toutes les couleurs. Un site fameux est Sarakiniko, un bord de mer  ou la roche est blanche comme neige (du tuf je pense) et tres friable. Ai beaucoup marche sur cette ile, entre trois et sept heures par jour. J'ai meme loue un VTT pendant 2 jours pour aller plus loin sur l'ile (le service de bus etait minable) et pour visiter l'ile voisine de Kimolos. Mais j'en ai chie, le deuxieme jour j'ai meme abandonne le velo pour continuer a pied: il n'y a pas de plat ici, que des deniveles severes. Je prefere les fgaire a pied (je vais presque aussi vite en plus).
J'etais heberge chez une meme pour 15 euros la nuit, elle etait tres contente que je reste la semaine, apparemment c'est sa rentree d'argent principale (son mari trone sur un lit dans la cuisine, tres malade semble-t-il). Je pense que j'occupais sa chambre.
Ici sur les iles on ne ressent pas la crise qui secoue le pays, sauf chez cette meme. Par contre je vois tous les jours les raisons de la crise: on paye tout au black, pas de facture, par ici la monnaie! Tu m'etonnes que les finances publiques soient dans les choux!
Ai visite l'oliveraie ou a ete decouverte, puis volée, la Venus de Milo. Tout pres d'un chouette theatre tout de marbre blanc (il n'ya pas qu'a Paros qu'il y a du marbre blanc comme neige).

Paros, Antiparos


Je suis reste 5 jours sur Paros (j'ai fini par trouver un responsable du camping qui m'a fait payer 5 euros par jour). Je me suis balade sur l'ile, a pied et un jour en mobylette pour voir des "kouros" dissemines sur l'ile (statues de 5-6 m de haut de jeunes éphèbes nus en marbre blanc (de Paros, of course).
Suis alle aussi sur l'ile voisine (10mn en bac) d'Antiparos, tres joli "kastro venitien" (fortin avec habitations incluses dans les remparts).
Mon blog est un peu en deserrance, car je trouve peu souvent des cyber-cafes.

08/10/2012

Paros

8 octobre
Me voila a Paros, une nouvelle ile des Cyclades. Super calme, il n'y a personne. Je campe dans un camping fantome, j'ai beau trainer du cote de la reception, il n'y a personne.
Paros c'est sympa, moins sophistique que Mykonos ou Santorin, mais c'est aussi bien. J'ai meme rencontre un grec sympa (le patron d'un restau qui m'a demande de l'aider a demonter des parasols) qui m'a offert une biere!  Ce soir super coucher de soleil et sardines grillees sur la plage accompagnees d'ouzo. Et meme la serveuse est très mignonne.
Franchement, quoi desirer de plus dans la vie?

07/10/2012

Mykonos

6, 7 octobre

Je prends le ferry pas cher (un par semaine, c'est aujourd'hui) pour Mykonos. J'y suis en 2 heures. A l'arrivee une nana me harponne pour me proposer une chambre. 20 euros, vale (j'ai pas marchande, j'aurai du, je l'aurai eue a 15). C'est correct, situe en haut de la ville, loin de l'agitation. Mykonos au depart ne m'a pas plu vue du bateau: la ville est desordonnee, situation sans attrait special. Mais une fois dedean, on change de sentiment: le centre ville est un labyrinthe de ruelles etroites, peintes en blanc comme les maisons. Des touches de couleur ici ou la: frangipanniers, volets et portes bleues, vertes, jaune, rose. Cerise sur le gateau, 5 moulins (en cours de decrepitude) du plus bel effet sur les photos. C'est charmant.
Dimanche je pars en bateau d'excursion sur la fameuse ile de Delos, 2eme site sacre apres Delphes. C'est tres ruine, il ny a pas une brin de vegetation a part des buissons, mais c'est interessant, pas mal de vestiges, et tout est en marbre blanc. Beau musee avec des fresques et statues pas mal...
J'achete un billet pour Paros demain (les prix sont mechamment a la hausse semble-t-il, 28 euros...)
Photos visibles a: https://picasaweb.google.com/JeanMichCru/ILESGRECQUES02

04/10/2012

Naxos (suite)

Naxos 3,4,5 octobre

Apres un bain de mer sur la plage pres du camping, je file a pied pour un grande randonnee: aller voir le temple de Demeter.
J'ai pour seule carte une photo d'un plan de l'ile sur mon appareil. Un peu vague, d'autant qu'ici il n'y a pratiquement pas de panneaux sauf pour les villages (qui ont souvent plusieurs noms).
La rando va durer 7h30, j'aurai fait qqs detours et rebrousse chemin qqs fois, mais j'aurai vu le temple d Demeter qui ne m'a pas fait grosse impression malgre son marbre blanc. A peine arrive je me jette dans la mer, j'ai l'impression que mes jambes sont effervecentes...
Le lendemain je loue une mob pour me rendre au village de Chaki d'ou je ferai une petite rando de 2h, voir qqs eglises reputees (V et VIIeme siecle quand meme).
Le soir je mange a la tente, conserves de feuilles de vignes et poulpe vinaigrette...
Vendredi je file avec ma mobilette voir les ''kouros'' abandonnes dans la garrigue. La mob m'inquiete car le voyant d'huile s'allume de plus en plus souvent. Je marche qqs heures pour voir ces kouros (statues en marbre blanc representant des ephebes et grands de 5m). Ils gisent pres des carrieres de mrbres, sans doute abandonnes suite a un accident les ayant endommages.Je me decide a acheter un petit bidon d'huile et refaire le plein puis j'attaque la montagne pour rejoindre le nord de l'ile, a Apllonas, ou git un kouros geant repute. Belle balade en montagne (il n'y a pas un arbre, que des pierres, mais superbes panoramas).Retour par la route cotiere, deserte, un trip de 80km en solitaire.
Le soir je retourne manger au restau a cote du camping, c'est une tres bonne adresse.

02/10/2012

Naxos

1, 2  octobre
2h30 de bateau pour joindre Naxos (18 euros). C'est une grande ile avec un pic a 1000m en son centre, tout autour des plages de reve.
A peine arrive je saute dans un bus, direction un camping pres d'une plage au sud du village principal (il s'appelle Hora, comme presque tous les chefs lieux des iles, les grecs n'ont pas trop d'imagination). J'ai le nez creux, c'est un des rares campings encore ouverts, je suis le seul client (tente, car qqs retraites en camping-car). J'assiste a un superbe coucher de soleil, puis vais manger un bon poisson arrose d'un petit blanc legerement petillant qui fait la fierte de l'ile. Il faut dire que c'est l'ile ou Dyonisos a seduit Ariane abandonnee par Thesee sorti du labyrinthe. Un patrimoine donc.
Mardi je me decide a marcher, mais sans le sac qui est trop lourd: je reste dans ce camping a 7 euros la nuit, je marcherai le jour et reviendrait le soir au camping.
Je me baigne dans une crique de sable blond agrementee de rochers polis de granit dore, au milieu de nudistes du 3eme age (finies les jeunes russes et chinoises, ici c'est l'ile des vieux) (je garde mon maillot par bravade et dignite), puis j'attaque une marche de 5 heures sous un soleil de plomb qui m'amene sur une colline faite toute de marbre, puis au chef-lieu d'Hora. Tres joli village, plus authentique que Fari a Santorin: c'est un vari village ou les hotels ne sont pas la majorite, avec un quartier venitien charmant. Encore tres beau. Je me paye un litre de biere fraiche oh combien meritee avant de rentrer au camping. Naxos me plait, c'est calme, pas trop cher, peu de touristes, paysages superbes (mer et montagne). Je vais y rester la semaine...

Santorin

28, 29, 30 septembre
De bon matin je file sur le port a la recherche d'un bateau pour Santorin. Je monte dans un ferry qui part immediatement. 3h de traversee. Le bateau est plein de russes en goguette, sobres pour une fois.
Arrive a Santorin (appelee encore Thera) je prends un bus pour le village principal. A la descente du bus un quidam me propose une chambre chez lui. Je l'envoie balader car je veux camper. Mais il me poursuit avec son scoot. Je marchande dur (le camping est a 12euros). Il me fait la chambre a 15 euros. Ok.
C'est une super affaire, en plein centre mais dans une rue tres calme.
Je vais arpenter le bord de la caldera jusqu'au joli village d'Oia, sujet de toutes les cartes postales avec son moulin photogenique.
Je fais aussi une traversee pour visiter l'ilot central encore actif (champ de lave, fumerolles) puis un second ilot ou il y a une source d'eau chaude. Malheureusement le bateau n'accoste pas, il faut plonger pour atteindre la rive, en laissant ses affaires a bord. Je ne vais pas laisser tout mon argent liquide et mes papiers comme a, je laisse tomber.
Je loue aussi un scooter pour visiter deux sites archeologiques: le vieux Thera et Acrofiri qui fut detruit en 1600 BC par une eruption volcanique et recouvert de cendres. Un deuxieme Pompei d'apres les Grecs, mais c'est quand meme moins interressant... Mais je n'ai pas a me plaindre, aujourd'hui c'est journee musees gratuits, j'en profite. Je finis la journee au musee de la prehistoire ou il y a e beaux vestiges trouves a Acrofiri.
J'ai eu des problemes avec le scooter, tombe en panne, je l'ai ramene a mon loueur en demandant un echange (apres avoir ete depanne dans un autre village par une femme charmante), mais il n'a rien voulu savoir, sans doute m'a-t-il traite de gland dans son patois. J'ai ete assez agressif, mais il l'a ete encore plus. Je pense en fait que les problemes venaient du fait que j'ai descendu une montagne en roue libre, ce qui a noye le moteur (mais il n'arretait pas de caler ce con)...
Bon, sinon, Santorin, c'est d'une beaute renversante: sa situation unique, sur les bords d'un cratere immerge, on a une panorama circulaire, avec deux ilots au centre du cratere. Ciel et mer bleu profond, falaises noires et rouges avec des traces de calcite blanche. Beaute de la nature, mais aussi beaute faite de main d'homme: maisons cubiques blanches, eglises blanches a coupole bleu, ruelles tortueuses peintes en blanc ou gris, comme les coursives d'un navire... C'est ma premiere ile des Cyclades, mais je sais deja que c'est la plus belle.

01/10/2012

Heraklion, Crete

27 septembre 2012
Arrive a 19h30 dans la capitale cretoise.
Je suis de retour ici apres 4 ans, je pense me retrouver facilement mais, non, j'ai du mal a retrouver la rue de mon hotel. D'autant plus que c'est la fete, plein de monde, des concerts sur les placettes.
J'achete un plan de ville, mais meme avec lui je ne trouve pas. Un autochtone me renseigne. Il fait nuit, l'air est chaud (29*). J'arrive a l'hotel pas cher ou j'ai dormi il y a 4 ans, il est ferme definitivement.
Heureusement j'avais note un autre un peu plus cher plus loin dans la rue. 25 euros, correct.
Je bois une biere en ecoutant un groupe de rock grec puis vais me coucher.

21/09/2012

Nouveau départ dans 6 jours; les îles grecques

Le sac est prêt pour arpenter les sentiers de chèvres des îles grecques. Santorin, Mykonos, Paros, Naxos, Ios... J'y vagabonderai tant que je trouverai des bateaux. Ensuite retour en Crète et son GR e4, puis à nouveau la Turquie (5ème voyage) pour découvrir une région que je ne connais pas encore: la Cilicie et l'ancien royaume de Petite Arménie...

05/08/2012

Back to Istanbul

samedi 4

Retour à Marseille par Air France. The End (SON, en turc).

vendredi 3

On fait la croisière sur le Bosphore puis je vais chez le barbier. Mais c'est 19h, bientôt la fin du jeûne, et le gars n'a pas les idées claires, il bâcle le travail et je lui dis mon mécontentement: beau joueur, il ne me fait pas payer. On manque aller manger dans un restau classe attenant à la mosquée de Suleyman le Magnifique (où se tenait autrefois la distribution de soupe populaire et qui est aujourd'hui très chic) et ou a lieu un repas festif avec musiciens pour le ramadan et pas trop cher, puis on change d'avis (trop loin de l'hôtel) et on va manger dans le même restau de poisson qu'au début du voyage: le patron nous reconnait, ce qui ne l'empêche pas de nous arnaquer sur la note...

jeudi 2

On arrive crevés après un trajet pénible de 18h (bus pas direct, clim faiblarde alors que la chaleur est étouffante). Petite balade puis on rejoint Thierry et Martine pour un restau à Begoglu.

Gaziantep, Karamanmaras

mercredi 1 aout

On passe la matinée dans le superbe musée de mosaïques (où la mosaïque de la "bohémienne" a une pièce dédiée, accrochée dans l'obscurité avec juste un spot, telle la Joconde).
On file en suite à l'otogar d'où un minibus démarre immédiatement pour Karamanmaras, capitale nationale de la crème glacée.
Arrivés en ville on mange un lahmacun et on discute avec un gars qui tient l'agence immobilière voisine. On est embêtés car on a nos gros sacs à dos et on veut visiter la ville. Il prend son téléphone et se montre tellement efficace qu'un quart d'heure après un gars de la compagnie Metro vient chercher nos sacs pour les garder dans son agence...
On visite le beau bazar de la ville, on rencontre de français d'origine turque (de religion alevi), très sympas et plus timorés que nous pour ce qui est de découvrir le pays.Ils nous apprennent qu'hier deux jeunes filles ont été poignardées dans la rue par des intégristes parce qu'elles mangeaient une glace dans la rue à midi...(j'apprendrai plus tard que Karamanmarash s'est distinguée en 1978 par un massacre anti-alevi qui amena au coup d'état militaire de 1980).
Au dessus du bazar il y a un quartier de vieilles maisons ottomanes (konuts) mal ou pas restaurées, mais authentiques. Plus loin dans la ville trône la superbe mosquée au 4 minarets vertigineusement hauts, que l'on voit depuis loin dans la vallée.
On va manger un dondurma (crème glacée caoutchouteuse, spécialité et fierté de la ville) dans la pâtisserie de Mado, présumé inventeur de la recette.
Départ à 21h pour Istanbul.

Nemrut Dagi, Urfa, Gaziantep

mardi 31

Après avoir grimpé à la citadelle, on part en bus à Gaziantep. On retrouve un Gaziantep agité, fiévreux, plus la ville charmante qu'on connaît. Je retouve mon bar préféré où trainent qqs buveurs solitaires malgré le jeûne du ramadan en cours.
L'hôtel pète le genre mais est moyen. On a acheté à l'avance un billet pour Istanbul (compagnie Metro), mais départ de Karamanmaras demain.

samedi, dimanche, lundi 30

Samedi on se balade à Avanos et Urgüp. On achète un billet de bus chez Kahta Petrol, le nom n'est pas engageant, mais le bus sera très bien. On a essayé de me forcer la main en me vendant un tour au Nemrut Dagi  depuis ici, hôtel (Kommagene) compris, mais j'ai refusé.
Trajet de nuit jusqu'à Kahta au pied du Nemrut Dagi (face sud).
A Kahta un gars nous intercepte pour nous amener à l'hôtel, il semble sympa (il s'appelle Abdulla). Son hôtel est en fait le Kommagene, un hôtel de brique et de broc, cher pour ce que c'est (50 lira) mais propre (car neuf). Un gars (Dimitri) qui m'est de suite antipathique nous amène gratuitement nous baigner au bord du lac de retenue Ataturk. Plage sale (un panneau trône sur le bord interdisant la baignade).
Montée du Nemrut Dagi en minibus. Dimitri est avec nous tentant de faire le boute en train. En fait il s'impose comme guide sans le dire (il sera nul d'ailleurs, je ne lui donnerai pas un sou). Sur la route on passe par plusieurs sites intéressants, dont un pont romain où coule une très belle rivière dans un chouette cadre. C'est là que ce con de Dimitri aurait dû nous amener.
Lui, Abdulla et un autre gars qui semble le patron, vont me mettre la moutarde sous le nez avec leur proposition à répétition de nous emmener à Sanliurfa, très bon hôtel, Harran...
Départ dimanche en minibus pour Sanliurfa où l'orage menace toute l'après midi. La ville s'est embellie, toujours aussi agréable.
Bon hôtel Beyaze (70 liras), konak en pierre couleur miel.
Bon repas dans restau surplombant le bassin aux poissons sacrés.

27/07/2012

Cappadoce

mercredi, jeudi, vendredi 27

On se retrouve le soir à l'hôtel Walnut avec Thierry et Martine, Thierry et Joelle.
On fait des balades à pied (vallée blanche), on va dans la vallée d'Ihlara (j'ai loué un scoot car trop nombreux pour la voiture): superbe balade à pied mais aussi avec le scoot sur le plateau anatolien (200km aller/retour).

mardi 24

On file à Trabzon à 50km. Visite de la vieille église Aya Sofia, les parcs à thé remplis de mecs qui sommeillent sans consommer.
Bus de nuit pour Göreme avec Metro.


23/07/2012

Rize, capitale du thé turc

lundi 23

Après s'être faits arnaquer sur le prix de deux nescafés, on quitte Batumi et on file en minibus à Rize en Turquie. Ville toujours charmante même s'il n'y a rien à voir. On achète 1kg de thé première qualité à la maison mère (çaykur) située dans un jardin botanique haut-perché, puis on va voir le château. Très grosse suée, personnellement je dois perdre deux litres d'eau, chemise et jean sont détrempés. On loge au Efes Otel où j'étais déjà descendu. Très bien, sauf un détail qui nous a échappé: il n'y a ni clim, ni ventilateur dans la chambre et il fait 35°.
On trouve que les gens ont l'air très fatigués et peu dynamiques dans l'après-midi. Les terrasses de café sont pleines de mecs, mais ils ne consomment rien. Mais c'est bien sûr, le Ramadan a commencé. On se faits discrets pour manger notre sandwich à midi. Pour le soir on attend que le jeûne soit interrompu (19h55) par le coup de canon pour chercher un restau. Les rues se vident par magie, à part qqs équipes d'employés de magasins qui ont dressé des tables sur les trottoirs pour manger ensemble. Pendant une heure il n'y a plus de vie sociale hors des salles à manger familiales et restaurants.
On mange dans un restau de poisson une dorade succulente, on évite l'arnaque sur la note (erreur de 8 liras).
Plus tard tout le monde sort à la fraîche boire un thé ou manger un gâteau (surtout les hommes il faut dire). Sympa.

22/07/2012

Georgie, the end

samedi 21 dimanche 22

Deux jours tranquilles à Batumi sur la Mer Noire.
J'y étais venu il y a presque deux ans, mais ça a beaucoup changé: frénésie immobilière et touristique. Le gouvernement local (Batumi est la capitale de la république autonome d'Adjara) investit à mort dans le tourisme de luxe. Les beaux bâtiments bourgeois du XIXème sont restaurés, les rues embellies, les hôtels de luxe poussent comme des champignons. Mais le vieux Batumi georgien subsiste encore, le contraste est saisissant. Une vieille arménienne triste nous vend un verre de kvass, un genre de jus de fruit fait avec du pain fermenté. On va régulièrement écluser des bières dans le dernier bar "authentique" de la ville, où les serveuses continuent leur rythme "fonctionnaire", malheur à toi si tu meurs de soif pendant leur pause syndicale. La ville est pleine de touristes, beaucoup de russes nouvellement riches, avec BMW et gros 4X4 qui foncent comme des malades dans les ruelles de la vieille ville. On est allés visiter à 10km le site historique d'Asparos (maintenant Gonio), une forteresse romaine marquant la limite orientale de l'empire romain. C'est aussi le site de la tombe de St Matthieu apôtre, et le lieu où Médée a tué le roi de l'époque après avoir rencontré Jason... Je me ssuis baigné, eau à 27°, air 33°. Il fait chaud et moite ici, en fait c'est un climat pratiquement tropical, la végétation me rappelle celle de l'Inde du sud...

vendredi 20

Journée repos à Tbilissi. Il fait lourd, on se contente de la visite du musée national (trésor superbe, bijous raffinés en or datant de 3000 avant JC!). Balades tranquilles, pauses bières. Ras. Le soir on retourne chez Dodo qui nous reconnait, je lui demande où acheter un CD de chants polyphoniques, elle va en acheter deux je ne sais où et  elle passe un bon moment avec son mari à brancher un lecteur DVD portable pour qu'on écoute. On en achète un qui semble bien, bien qu'on n'a pas pau vraiment écouter.
On file dans un restau-taverne typique où officient qqs matronnes et où picolent grave une dizaine de mecs. Une jeune brute qui veut le ventilateur pour lui tout seul casse un verre de colère. Je lui aurais bien fait sa fête, mais c'est une montagne de muscles, une sombre brute...
Ragoût de boeuf sauce tomate très pimentée, raviolis (khakali) au boeuf, salade tomates-concombres excellente. Le vin fait toujours "jus de fruit".

20/07/2012

Difficulté de voyager en Arménie

jeudi 19

En se levant on se rend compte qu'il nous reste peu d'argent arménien (dram). Ce n'est pas dans ce coin perdu qu'on va trouver un ATM ou un change. On annonce à nos hôtes qu'on s'en va. Ils sont déçus mais très sympas: non seulement ils appellent un taxi pour nous, mais le patron nous offre une bouteille de vin (dans du plastique) et une coupe en bois qu'il a sculpté lui-même (il est ébéniste). Quand le taxi arrive (le même qui nous a amenés hier), on négocie un tour pour voir un peu l'Arménie avant de partir: pour 25000 dram (50€)(c'est tout ce qui nous reste), il va nous amener voir plusieurs sites toute la journée: Novarank et son beau monastère dans une gorge à la pierre rouge, le Caravansérail de Selim (en basalte), le col de Selim à 2400m, le lac Sevan, Noratus et son immense cimetière de Kashghars multicentenaires et multicolores grâce aux lichens qui les recouvrent.
Arrivés à Erevan, il se décarcasse pour nous trouver un minibus pour Tbilissi (pas évident, ils partent en général le matin). Et il me fait la bise en partant! Sympa Gago.
6h de route inconfortable pour arriver à Tbilissi à 22h30. Par chance je reconnais la rue où on passe en allant vers la gare, rue adjacente de celle où se trouve la guesthouse Dodo où on veut dormir. 5mn après on est dans la même chambre qu'il y a qqs jours! Une journée bien chargée qui se termine.

mercredi 18

On part à 7h30 du mat pour attraper un minibus à 9h pour le site de Khor Virap, au pied d'Ararat. La ville dort, rien n'ouvre avant 10h. Bien que ce soit un peu loin on décide d'y aller à pied. En fait c'est plus loin que prévu et il fait vite chaud, on arrive juste à 9h pour attraper le bus, trempés de sueur. Le bus nous laisse à une intersection, on a encore une demi-heure de marche à faire. Le monastère de Khor Virap est réputé chez les arméniens (il y a un puits où a été emprisonné "Grégoire l'Illuminateur", celui qui a converti le pays au IVème siècle). On reste cependant sur notre faim, d'autant que les lieux sont envahis par des groupes de touristes russes. Ce qui est intéressant c'est que nous sommes à quelques mètres de la frontière turque et que les monts Ararat sont droit devant nous, à quelques kilomètres, majestueux.
On repart à pied mais un gars nous prend en stop jusqu'à la grand route. Là un mashrutka nous emmène à Erevan. On va manger un morceau (sans faire exprès on tombe sur de la cuisine iranienne) puis après avoir récupéré les sacs à dos on file en métro vers une station sensée être le point de départ de minibus pour le sud. Appremment ça  a changé, on reprend le métro vers la banlieue éloignée. Là effectivement un mashrutka nous emmène à Yeghegnadzor sous une chaleur affreuse. Route défoncée, paysage de montagnes arides. A Yeghegnadzor on refuse le taxi et on cherche à pied la guesthouse listée sur Lonely Planet. On va marcher presque une heure dans des rues escarpées avant de la trouver. Full (un groupe organisé de français). Mais la patronne est extrêmement gentille, elle nous offre à boire, appelle un taxi et réserve pour nous une chambre chez l'habitant à Areni, à 20km de là. Les gens n'y parlent pas anglais mais nous servent à manger dans le jardin avec nappe blanche, assiettes du dimanche dorées (imitation Sèvres): soupe aux boulettes avec pommes de terre et riz (la même qu'on a mangé chez l'habitant en Georgie), salade de tomate-concombre, yaourt, fromage de brebis. Traditionnel de la région caucasienne, quoi. En fin de repas le patron nous apporte du vin dans une bouteille de Sprite (conditionnement normal ici), il ressemble à celui de hier, mais inférieur, on dirait du vin nouveau, très fruité mais pas vraiment fini...

17/07/2012

Sarkozy et Aznavour

mardi 17

On a passé une meilleure nuit dans la nouvelle chambre d'Envoy: il y a une fenêtre et la clim marche, ça change tout, c'est plus l'étuve.
On file en taxi partagé à Etchmiadzin, le Vatican arménien (20km). Belle cathédrale, et surtout très beaux khatchkars (croix en pierre sculptées). On visite le "trésor" où se trouvent un morceau de la Sainte Croix et la pointe de la Lance qui a percé le flanc du Christ. La main de Saint Grégoire aussi et autres reliques...
On retourne à Erevan où on visite le musée du génocide: les turcs disent qu'il ny a pas de preuves, pourtant là on en voit un paquet. Ça a été affreux et tout le monde savait, notamment les allemands qui formait les cadres de l'armée ottomane ("méthode allemande et travail turc" comme a dit un témoin de l'époque). On a vu le sapin planté par Sarkozy lors de sa venue ici l'an dernier (c'est le plus petit de toute la plantation commémorative...).
On retourne en ville sous un soleil de plomb (pour économiser 4€ de taxi...), une heure de marche. Arrivés en ville on se trouve dans le sillage d'une super nana très sexy comme il y en a pas mal ici, longs cheveux noirs bouclés, forte poitrine, talons aiguille de dix centimètres, minijupe et démarche chaloupée comme on en voit qu'au cinéma...
Bière dans le jardins près de l'Opéra, puis restau: on voulait manger de la vraie gastronomie arménienne, raté, c'est un restau georgien; on a quand même excellemment bien mangé: feuilles de vignes farcies à la viande, très fines, légumes grillés au bbq, veau et pommes de terre au bbq, le tout arrosé d'un bon vin georgien, très fruité. Succulent.
On va ensuite manger une glace autour de l'étang où tout Erevan se retrouve le soir, sur un grand tissu au-dessus de l'eau est projeté un concert de... Charles Aznavour!

16/07/2012

Touristes

lundi 16

Aujourd'hui on joue les "touristes": on prend on tour organisé de 5h pour visiter Garni et son temple gréco-romain totalement reconstruit par les soviétiques et plus beau, le monastère Geghard, vieux de 1500 ans mais détruit par tous les envahisseurs passés par là, et invariablement reconstruit. Partiellement troglodyte, mais dans le basalte, pierre très dure à creuser. Du coup les khatchkgars (croix en pierre finement gravées) sont extraordinairement ciselées comme de la dentelle. Mais le tour nous a gonflé, avec une guide hyper-bavarde qui nous a soûlé.
On va ensuite visiter la seule mosquée non détruite d'Erevan et récemment restaurée par l'Iran. On y fait une rencontre improbable:  un étudiant iranien  (d'une trentaine d'années) en sexologie qui fait un mémoire sur les troubles de l'érection chez l'homme. Dans une mosquée shiite financée par Ahmadinedjad! Il me donne ses coordonnées à Téhéran, mais je ne pense pas aller le voir, je ne l'ai pas senti très net.
On vavoir les quartiers chics, lieux du pouvoir: grandes avenues, grandes demeures, Parlement et Palais Présidentiel. On boit un coup dans le parc des amoureux où on se trouve au milieu de tas de jeunes (et une très jolie jeune russe).

15/07/2012

Arménie: premier jour à Erevan

dimanche 15

Ce matin il fait beau sur Erevan. On file arpenter les rues. Très "communiste" comme architecture, on se croit en Russie. Grandes avenues qui permettent aux chars d'entrer en ville à quatre ou cinq de front, pratique. HLM partout, même en centre ville.
On s'aperçoit vite qu'on est le jour de la "fête de l'eau": les gamins se baladent avec bouteilles, seaux et pistolets à eau pour arroser les passants, notamment les filles. C'est un vrai parcours du combattant qu'on va connaître toute la journée pour éviter d'être trempé (des seaux d'eau tombent aussi des étages des HLM). On se serra quand même arrosés plusieurs fois.
Ce époque de solde, on se laisse tenter par un te-shirt chacun. En fait la journée va être marquée par le shopping, ce qui n'est pas dans nos habitudes. On tombe sur le marché du "Vernissage", le plus fameux du Caucase, dixit Lonely Planet. C'est effectivement assez incroyable, i y a de tout à vendre, hormis la bouffe: artisanat très fin vendu par les artisans (marqueterie, dentelles et broderies, bijoux, poteries, écharpes en soie, bonnets de vison et astrakan (40€), tapis... mais aussi les reliquats de l'ère soviétique (pièces, médailles, uniformes, armes), vaisselle en argent et porcelaine...mais aussi des outils professionnels pour dentistes, opticien, menuisiers...Superbe marché. On se laisse tenter par des bagues argent et grenat et un "saz" miniature extrêmement bien ouvragé. On a du mal a ne pas acheter plus, mais les 3/4 de ce qu'on a changé ce matin sont déjà dépensés en fin de journée. Pourtant la vie est peu chère (demi-litre de bière= 80cents d'euro). On se balade pas mal, la ville est moins belle que Tbilissi, mais pas sans intérêt. Elle est sise sur plusieurs collines, on monte le soir sur l'une d'elles parée d'escaliers gigantesque. De la-haut on a vue sur toute la ville et les Monts Ararat droit devant, dégagés des nuages. Sublime. On termine la journée dans un petit restau où on mange des brochettes et spécialités locales pour 12€. On a visité aussi dans l'après midi le musée national où se trouvent des peintures de grands peintres. Superbe.
** qqs photos sur http://picasaweb.google.com/JeanMichCru **

Georgie

samedi 14

Bon petit déj puis on attend sur la place du village "le bus de 10h". On boit un café à un stand sur la place et demandons confirmation de l'horaire du bus. Oui, oui, 10h. A 10h un mashrutka s'en va. A cemoment le proprio de la guesthouse déboule et nous dit que le bus est parti. Il lui téléphone, mais il ne fera pas machine arrière, il est complet. Le bus était en fait le mashrutka qu'on a vu partir. On prend le suivant à 11h.
Arrivé à Tbilissi, on prend un autre marshrutka pour la gare d'Ortachala. Un mini-van Mercedes part à 17h pour Erevan. (40 GEL). Nous voilà partis pour 6h de route. Passage de la frontière sans problème, le visa est fait sur place pour 6€.
On va rouler sous l'orage tout le temps, l'apothéose est à l'arrivée à Erevan, c'est carrément les inondations, des tas de voitures noyées sur les avenues. Pourtant Erevan ne connait que quelques jours de pluie par an. On va dans un dortoir très couru par les routards, l'Envoy, très clean (15€).


vendredi 13

On cherche le WWF du coin qui fournit des cartes des randonnées locales. Mais apparemment ça n'existe plus, remplacé par le département Ecologie de l'université de Tbilissi. "No more maps" (on est en début de saison touristique). Bon. Comme je n'ai pas la superforme on élude la montée au glacier, on improvise des balades tout autour. On pique-nique au pied d'une tour de guet séculaire, mais on déguerpit vite car un groupe d'une cinquantaine de corbeaux tourne autour de nous en poussant des cris agressifs (ils nichent dans la tour), commençant quelques piqués menaçants.
De retour à la guesthouse, la fille la plus dégourdie et la plus mignonne de la famille (Tamar, du nom de la reine georgienne mythique) nous dit qu'elle chante et est musicienne. Elle nous montre quelques extraits sur YouTube, puis chante à capella pour nous avec ses deux soeurs. Elles ont de belles voix graves. Chouette.

jeudi 12

Debouts de bon matin pour aller à Kasbegi, à la frontière nord (russe). Mme Dodo nous fait un bon café et nous propose la guesthouse "Rezo". Bon, on verra. On campera peut-être. On prend le métro pour aller à la gare routière. Plein de monde là-bas, plein de taxis, marshrutkas et minibus. Un chauffeur nous harponne, propose le trajet pour 15 GEL au lieu de 10 car il s'arrête sur la route aux endroits intéressants. OK. On partage son minibus avec des israëliens pas très sympas et la famille du chauffeur qui semble vouloir prendre des vacances. Il nous dit "Kasbegi, Rezo, Rezo". Bon, coïncidence. Arrivé là-bas, il s'arrête sur la place où attend un gars qui nous accroche: Dodo, Rezo, you french". Bon la dame de Tbilissi a informé tous les intermédiaires pour nous mener à Rezo. C'est un maison nouvelle, on a une chambre confortable avec grand lit. Les gens ont l'air de débuter dans le métier, extrêmement gentils et prévenants. Le prix: 30 GEL (lira) par personne en demi-pension (15€).
On file de suite pour voir la fameuse église Gergeti qui surplombe le village en haut d'un pic escarpé (dont j'ai fait mon fond d'écran depuis plusieurs semaines).
La montée est rude, j'ai personnellement du mal a y arriver, bien que ça ne dure qu'une heure et demi.
On débouche sur un petit plateau et on a exactement la même vue que la photo que j'ai sur l'ordi.
Panorama sublime, le mont Kasbeg est chapeauté par des neiges éternelles (5000m). L'église est toute mignonne, au bord du précipice. Tout autour des montagnes couvertes de velours vert profond... Le soleil joue avec les nuages pour nous donner l'occasion de prendre plein de photos différentes. Le pied.
A la guesthouse ils sont confus, pas d'eau ce soir. On peut quand même prendre une douche à l'ancienne, le baquet d'eau chaude avec le broc. Exotique.

mercredi 11

Nous restons à Tbilissi pour une découverte plus ample de la ville. D'abord le grand marché, superbes fruits et légumes, mais il n'y a pas la diversité qu'on trouve en Turquie ou Iran.
Un marché aux puces près d'un pont, des tas de reliques de l'époque soviétique.
On arpente beaucoup de rues populaires faites de maisons autrefois bourgeoises et maintenant totalement décaties. Les treilles de raisin sont partout, pratiquement dans chaque maison, c'est la caractéristique de la Georgie.
On a visité l'église de la Sainte Trinité, la plus grande église orthodoxe du monde, ma foi plutôt belle, ça veut être le symbole du renouveau georgien, tant religieux que politique. Il y avait un office avec chants des moines (très beau) et c'était plein à craquer (jeunes, vieux, hommes et femmes).

mardi 10

Virée avec Laura et Hélène (elles sont charmantes, 33 ans, célibataires et  épanouies, Hélène très charmeuse, j'en ai même fait un rêve érotique la nuit suivante). Le chauffeur de taxi ne parle pas un mot d'anglais et conduit prudemment sa vieille Ford. 2h30 de route dont la moitié de piste et nous voilà dans les montagnes à la frontière de l'Azerbaidjan. On visite un monastère à moitié troglodyte, mais des panneaux nous interdisent d'entrer de tous côtés, donc on ne voit qu'une partie de l'extérieur. Un peu déçus on grimpe un raidillon durant une demi-heure pour accéder à d'autres monastères sur la crête . En fait ce sont des grottes transformées en chapelles, dont certaines ont encore des fresques colorées. Mais le plus beau c'est le panorama, magnifique, sur l'Azerbaidjan, plus de mille mètres plus bas. On dirait le Tibet ou la Mongolie, moutonnement de montagnes entrelardées de vallées dans une brume lumineuse. Féérique.
Au moment de repartir le chauffeur s'aperçoit qu'il a crevé, et en ouvrant la malle, que la roue de secours est à plat. Heureusement il y a un bus de tourisme équipé d'un compresseur qui la regonfle.
On passe la soirée avec les deux anglaises dans Tbilissi. A un moment, comme on traverse une rue la nuit, ma jambe gauche tombe dans un trou. J'ai de la chance de ne pas me casser la jambe, mais c'était juste (je vais garder la plaie 3 semaines quand même).

lundi 9

Nous quittons Gori en minibus. Arrivés à  Tbilissi nous utilisons la carte magnétique de l'australien de Kars pour prendre le métro et arrivons après quelques erreurs de parcours à la pension "Dodo" (adresse donnée aussi par l'australien). Bon plan, la vieille patronne est truculente et parle anglais. Nous faisons la connaissance de deux jolies anglaises qui nous proposent de partager un taxi pour aller sur le site de David Garedja. 30 GEL chacun, ok.
Petite balade dans la ville qui se révèle très jolie. Elle me fait penser à Prague en 1992, un mélange de ville aristocratique des XVIII et XIX ème siècles, de "culture" soviétique et délabrement avancé. Les français on la côte on nous dit toujours "Sarkozy, super", sans doute le seul endroit de la planète où il a une image positive.

dimanche 8

Gori, la ville natale de Staline (Iosif Jughashvili). La ville a été bombardée et occupée 15 jours par les russes en 2008 (les russes sont repartis grâce à Sarkozy, que Dieu le protège!).
On y arrive sous la pluie de bon matin. La ville est dominée par un château de briques et galets. On trouve une chambre (10 lari/p) dans une maison autochtone, très basique. On trouve un minibus pour aller près du site de Uplasikhe, encore une ville troglodyte. La pluie s'en va, on ne la verra plus de la journée. Le site est moyen, j'ai vu mieux. Mais on est à la campagne, la Georgie est très bucolique, petites fleurs, rivières poissonneuses et bouses de vaches sur les routes.
De retour en ville on se fait le musée Staline, la vraie raison d'être ici. On a une guide francophone pour nous deux, si le musée a été créé sous le régime soviétique et pas encore remanié, elle se charge de corriger quelques faits qui seraient encore à charge de ce brave petit gars du pays. Je demande qu'en est-il de Beria  (il était géorgien aussi), son bras droit armé, elle est un peu mal à l'aise et lache quelques infos, manifestement Béria ne restera pas dans la mémoire georgienne, ou alors comme le méchant du couple infernal... On visite sa maison natale, chapeautée par une espèce de chapiteau de béton à colonnade, toutes les maisons autour ont été rasées pour qu'elle soit plus mise en valeur. On visite aussi son wagon privé ("il n'avait pas de train personnel car il était simple"), simple peut-être mais boiseries en acajou...
Ensuite on fait un  tour au château, belle vue mais construction pas terrible. En bas du château il y a un marché, il fait peine à voir (peu achalandé, légumes de médiocres qualité).

07/07/2012

Poivrot

samedi 7

Nous sommes partis à Vardzia, un village troglodyte des années 1000, il y avait 30000 personnes qui habitaient là dans une ville plus ou moins souterraine creusée à flanc de montagne. Dans le minibus on a sympathisé avec un couple d'étudiants tchèques à qui on a proposé de partager ensuite un taxi pour aller voir un monastère dans la montagne (Sapa). On a fait appel à un chauffeur de taxi qu'on avait déjà contacté plusieurs fois pour connaitre les prix des itinéraires ( mais aussi où boire une bière ou un café) et qui avait les boules de ne pas faire affaire. Bref, on a négocié la course vers le monastère, au juste prix, mais il nous a conduit manifestement avec les boules. La route (10km) était affreuse (une piste plutôt), on s'attendait à chaque minute qu'il pète un cardan ou pire. Il était très remonté (du prix négocié). Au bout d'une demi-heure nous sommes arrivés à un ravissant monastère orthodoxe avec des icônes centenaires magnifiques, les rayons du soleil couchant jouant avec les fumées d'encens et la barbe du pope de service dans les lieux. Photo interdite malheureusement. Retour épique également, comme on lui a payé le prix le plus serré, il est descendu en roue libre pour économiser l'essence. Arrivé en ville je lui est proposé de boire une bière, mais bon, il est chauffeur de taxi, pas trop permis. Il a quand même apprécié le geste. On est retournés avec les tchèques boire une bière sur le trottoir comme hier. Une tournée, je remets la mienne, tu remets la tienne, puis un poivrot s'est mis de la partie, ça a duré plus d'une heure. C'était intéressant, le poivrot était un arménien ancien matelot de la flotte soviétique, très cultivé, parlant plusieurs langues dont le français. Il a sympathisé avec les tchèques en tant que "ex-soviétiques", une espèce de parenté trouble... Bref, nous sommes repartis complètement bourrés après avoir payé l'équivalent de 3 euros...

06/07/2012

C'est parti pour la Georgie (Sakartvelo)!

vendredi 6

 A 7h du mat on est à la gare des minibus où on en prend un pour Ardahan. Hier on nous a conseillé d'aller d'abord dans cette ville pour attraper le bus Istabul-Tbilissi, le plus simple et le moins cher pour passer la frontière (mieux que d'aller à Posof où ensuite il faut prendre dolmush et taxi).
Dans le minibus on fait connaissance avec un canadien très sympa, pilote de ligne sur Cathay Pacific, super-sportif (il a fait la montée de l'Ararat il y a deux jours (5400m), il fait le Mont Blanc dans 15 jours (entre temps il retourne à Hong Kong pour assurer son service sur le vol pour Johannesbourg)...
Arrivé à Ardahan on nous dit qu'il n'y a pas de bus, seulement des minibus pour Posof! Bon, on va à Posof (15TL/p). A Posof un minibus nous prend pour 5TL/p. Arrivé à la frontière georgienne un taxi demande d'abord 30GEL/p mais comme on est prêts à partir en stop, il cède à 10GEL/p, le juste prix semble-t-il. (12 lira turque TL = 5€ = 10 lari GEL)
Côté turc:paysages somptueux difficilement descriptibles: hautes montagnes au profil très doux, sommets arrondis, pas de forêts mais pâturages à l'infini. Parfois on se croit en Asie centrale, vallées verdoyantes où paissent les troupeaux, puis on passe des cols à 2500m et 3000m avec des vues plongeantes sur des vallées encaissées. On s'arrête à un col pour boire une eau de source réputée.
Côté georgien: le panorama devient plus doux, moins montagneux, on descend vers une vallée chaude, très verte et très arborée (fruitiers).
Arrivés à AKHALTSIKHE c'est le dépaysement complet: la population est européenne, beaucoup de femmes blondes, pas de foulard. Le niveau de développement est très inférieur à la Turquie, on dirait la France des années cinquante (ruelles boueuses, sobriété des habitations, pas de pub, pas d'enseignes de magasins, magasins très peu achalandés, camions de l'armée russe recyclés). Les gens nous regardent comme des martiens. On boit une bière pression sur le trottoir chez une commerçante  (aux beaux yeux bleus) qui tire la bière sur le trottoir, avec un système artisanal et dont elle remplit une bouteille en plastique (le magasin est plein de ces bouteilles). Très bonne bière pour un prix dérisoire (1,5l pour 3 lari (1,5€)et en plus elle nous offre une crème glacée).
Balade au château, superbe, en cours de restauration (Akhaltsikhe signifie Chateauneuf): on ne peut pas entrer, mais on fait le tour, il est immense, genre cité de Carcassonne.
On a un peu de mal à trouver où loger, l'adresse qu'on avait repéré ne reçoit plus de clients. On se rabat sur un hôtel familial, 40 GEL, un peu cher pour ce que c'est (draps troués, pas de petit déj, mais la wifi).
L'ambiance est tranquille on se sent de suite bien ici. Mais la communication sera dure, ils ne parlent pas anglais, on n'a pas réussi à savoir les horaires de minibus pour aller à Vardzia. On retentera demain matin.

05/07/2012

jeudi 5
Journée sur le site de Ani, ancienne capitale arménienne. Temps superbe, site magnifique le long d'une gorge qui sert de frontière avec l'Arménie. On a partagé le taxi avec un jeune australien qui voyage depuis presque un an. Il arrive d'Arménie et Georgie, ils nous a donné quelques bons tuyaux en partageant quelques bonnes bières. Demain on file en Georgie...

mercredi 4
La nuit dans le bus d'Erkantash, long mais confortable. On arrive à 8h15 à Erzurum, on prend immédiatement un mini-bus pour Kars où on arrive vers midi. Je retourne à l'hôtel "Telmel", très correct pour petit prix (60TL). On subi plusieurs violents orages mêlés de grêle (on a sorti la polaire) mais ça ne nous empêche pas de visiter citadelle et vieille ville.On commande un taxi pour demain pour Ani puis allons boire un bière dans mon bar favori, le patron est charmant et offre le thé à Françoise. Ensuite nous allons manger dans un restau où on nous reçoit comme des rois: on ne commande que deux soupes et un ragoût d'agneau, mais ils nous offrent salade et plusieurs entrées, puis plusieurs thés! La note: 16TL (<8€)! Il faut dire qu'on est les seuls touristes dans le coin, les commerçants s'impatientent!


mardi 3
La Ilk Pensyon nous a déçu, s'ils ont accepté de baisser le prix de la chambre (100 liras), c'était en supprimant le petit déj, on s'en aperçoit maintenant...
Hier soir on a acheté un billet de bus pour Kars dans la gare routière. On s'est fait harponner par un mec plein de gouaille qui nous a vendu les 2 billets pour 150 liras après marchandage. Mais une fois parti, j'ai senti qu'il y avait un blème...
Aujourd'hui le temps a été très pluvieux, la journée a été longue, beaucoup de temps passé à boire des thés en attendant que la pluie arrête. On a quand même visité le musée et ses momies mongoles. On a marché trois heures pour voir "la grotte aux miroirs", mais elle n'avait aucun intérêt (un mausolée comme les autres).
A 20h on est allés à la gare routière pour attendre le bus de 23h. Là le gars d'hier était là, il s'est montré extrêmement enjoué et gouailleur, nous a offert le thé, puis changé le billet: ce ne sera plus Kars mais Erzurum, il me rend 30 liras. Je pense qu'il n'y a jamais eu de bus pour Kars et qu'il ne comptait pas nous voir si tôt. Avec lui il y a un kurde de Kars et un gars du village natal de l'assassin du pape... Je leur montre mon website avec la page sur le Kurdistan, ils sont ravis...
Notre arnaqueur s'en va, nous laissant aux bons soins de la compagnie Eraktash, dont l'employé nous évite, mal à l'aise. Le malaise augmente passé 23h, car toujours pas de bus. L'employé devient inquiétant tellement il est mal à l'aise, là je me dis qu'on s'est vraiment faits arnaqués. Et puis non, le bus arrive, l'employé nous porte les bagages dans la cale et nous serre la main. On n'a pas tout compris. Il y a certes eu arnaque mais pas trop mêchante.

lundi 2
Nous voilà à Amasya à 8h du mat. Temps gris et frais. Il y a de la place au Ilk Pensyon (une chambre d'hôtes ottomane traditionnelle (konak)) qui semble tomber en décrépitude). 50€ la nuit.
On marche beaucoup (citadelle, en ville). Il pleut par intermittence. La ville est toujours aussi charmante. On goûte les fameuses cerises (kiraz) d'Amasya (la cerise serait originaire d'ici). Balade dans le quartier des vieux konaks populaires en cours de restauration (le promoteur nous invite à boire un thé). Le soir on mange un 'Tokat Kebap": agneau et aubergine au barbecue. Délicieux.

dimanche 1 juillet
On va en bateau sur les Iles aux Princes. Le ferry s'arrête sur quatre îles, c'est la troisième la mieux. On y descend et faisons une balade toute l'après-midi. Beau panorama sur la côte asiatique très peuplée à quelques kilomètres.
Une fois rentrés, on va boire une bière dans le quartier de Beyoglu (dans mon bar préféré), et on assiste médusés à une Gay Pride avec plusieurs milliers de personnes. Pas de folles en vue, mais de la dignité et aucune agressivité perceptible de la part de badauds.
Le soir on court pour attraper le bus de 10h30 pour Amasya.

samedi 30 juillet
Décollage avec Air France (billet A/R 170€) à 7h30, arrivée à Istanbul 11H30 heure locale.
On va acheter un billet de bus pour Amasya à l'Otogar, puis direction l'hôtel Antik Sofia face à Küçük Aya Sofia: petit et mignon, mais je suis moyennement satisfait: la réservation a été perdue et le patron trouve que le tarif internet c'est pas très bien payé (55€), veut être payé en liquide...Demain soir quand on voudra récupérer nos bagages, l'hôtel sera fermé, c'est un voisin qui appellera le patron par téléphone, pris dans les embouteillages...
Balade a Eyüp, puis le soir on découvre un nouveau quartier, Kumkapi, avec marché au poisson et plein de restaux de poisson. On mange dans un restau en bord de mer (loup grillé). Température le soir très agréable.

vendredi 29 juin
on part à 10h du soir pour Marignane en train. Ensuite nuit tranquille sur un banc de l'aérogare.

12/06/2012

Caucase J-17


Préparatifs avant départ pour le Caucase via la Cappadoce. Il va faire chaud.

14/03/2012

Embrouilles à Barcelone

dimanche 11

Jour de départ. Levés à 5h, le taxi commandé à 6h tarde à venir. Ce sera en fait notre chauffeur d'avant-hier, Tawfik, toujours sympa, il nous a à la bonne...
Décollage à 9h50 avec un peu de retard. Temps nuageux, on ne verra pas Jérusalem.
Arrivés à Barcelone vers 14h, on se balade puis on va manger des tapas dans un petit restau. On commande, dont notamment du boudin. Le serveur me dit qu'il y en a deux sortes: au riz ou oignon. Je commande du boudin aux oignons. On mange et le boudin ne vient jamais. Je le redemande, un autre serveur prend du boudin au riz sur le comptoir. Je lui dis que ce n'est pas ce que je veux, il me dit "c'est du boudin à l'oignon". Je lui dis "non, c'est du boudin au riz". La serveuse derrière le comptoir, confirme, "boudin au riz". Le patron arrive et dit que c'est du boudin aux oignons. Je lui dis non, c'est du boudin au riz. La serveuse se cache. On attend un peu et voilà que le deuxième serveur prend du boudin au riz et me l'apporte, accompagné de quelques oignons! Je lui redis que ce n'est pas ce que je veux, il me redit que c'est du boudin aux oignons. J'en éventre un, il n'y a pas d'oignon, je lui rend l'assiette, on paye (pas le boudin) et on s'en va: ils sont stupides, ils auraient dit de suite qu'ils n'en avaient pas, on aurait commandé autre chose...
On s'installe sur la place de Catalunya, face au soleil déclinant. Plein de monde prennent aussi le soleil, des familles, des jeunes. Je nous prend en photo assis sur le banc. Nos sacs à dos sont appuyés près de moi contre le banc. Plusieurs fois je me dis que je ne vois pas bien celui de Françoise, un peu en retrait.
Quand on se lève, il a disparu. On s'est fait voler comme des bleus. Rétrospectivement j'ai des sueurs froides, car exceptionnellement j'avais tout mis dans mon sac, papiers, ordi et carte bleue, ce que je ne fais jamais.
Le type a dû nous le faucher pendant que je prenais les photos, moment où j'étais le moins attentif. D'ailleurs on croit deviner sur un de mes auto-portraits un gars qui file derrière nous avec un sac à dos...
1h30 au commissariat qui se trouve en sous-sol de la place. Les plaintes défilent, il y a plus de policiers pour enregistrer les plaintes pour vol, que de policiers en haut pour dissuader les voleurs...
Rien d'important dans le sac, sinon des habits, livres et épices jordaniennes ramenées en souvenir...
Retour sans histoire par Eurolines de 22h à 4h du matin. Vent froid et violent à Avignon.
Fin de l'épisode.

12/03/2012

Salomé et St Jean Baptiste

samedi 10

Nous partons pour Machéronte en minibus: c'est là où St Jean Baptiste a été décapité à cause d'une danse sexy de Salomé pour Herode Antipas.
Panoramas magnifiques en route et sur place: collines toutes rondes et désertiques, la Mer Morte toute bleue loin en bas. Il ne reste pratiquement rien du palais, mais la situation est superbe, comme un nid d'aigle en haut d'une colline au sommet plat. On fait une petite balade sur les crêtes avant de revenir. Le minibus qui nous a amené du village au pied de la colline est conduit par un jeune frimeur sympa: tout de noir et jaune vêtu, comme son minibus tuné. Il demande qu'on le prenne en photo, on la lui enverra. De retour à l'hôtel, l'ascenseur est en panne, la télé satellite aussi....

09/03/2012

les bords de la Mer Morte

vendredi 9

On achète un tour en taxi pour le mont Nebo, Bethany et la Mer Morte (30 jd). Le chauffeur de taxi est palestinien et très sympa. La vue du Mt Nebo est gachée par la brume. Le site lui-même est décevant, pas grand chose à voir (l'église est fermé pour restauration). C'est là que Moïse a vu la Terre Promise avant de mourir.
Le site de Bethany est plus intéressant (c'est là que St Jean Baptiste a baptisé Jésus): le Jourdain y serpente, minable, au milieu de bosquets de tamaris. Jolies églises catho, orthodoxe, copte et arménienne. On assiste à un baptême orthodoxe. De l'autre côté du Jourdain, à une vingtaine de mètres, c'est la Cisjordanie occupée, il y a des adultes en aube blanche qui se font baptiser. Les soldats israëliens sont invisibles.
On va ensuite sur les bords de la Mer Morte, à Amman Beach, une plage aménagée populaire (entrée 15 jd quand même), entre des resorts luxueux. C'est noir de monde (on est vendredi), on se baigne dans l'eau hyper-salée. On flotte comme une balle de ping-pong, impossible de rester sur le ventre.
Je remarque un jeune type que je trouve suspect, tout près de nous. J'avertis Françoise de l'avoir à l'oeil et vais dans l'eau. Je signale à un couple d'étrangers dans l'eau près de moi que le type suspect à l'air de s'intéresser à leurs affaires. Ils me disent que les affaires ne sont pas à eux. J'aperçois alors le type qui prend un sac et file tranquillement plus loin où il s'assoit et fouille dans le sac. Alors que je sors de l'eau, deux filles sortent aussi et s'approchant de leurs affaires voient que leur sac a disparu. Je leur montre le type qui s'en va, elle courent après lui mais il leur échappera...Ne jamais laisser ses affaires sans surveillance, leur dis-je. Il a emporté tout leur argent.
Le soir on retourne au Bar Ayola où on a nos habitudes, on est reçus comme des amis (hier j'ai laissé un pourboire). Repas de brochettes dans la rue, pas cher et bon.

Retour à Madaba

jeudi 8

On prend le petit déj puis on paye la chambre au superbe camp Bait Ali: surprise, on avait mal compris, c'est pas 45€ la chambre, mais 45 par personne!
Deux allemands nous prennent en charge avec leur gros 4x4 jusqu'à l'intersection de la highway du désert. Là on prend un minibus pour Aqaba, puis un bus de ligne pour Aman. A Aman re-minibus jusqu'à Manaba. On voulait descendre à l'hôtel Mariam, mais ils ont augmenté les prix depuis la semaine dernière (la saison a l'air de commencer). On va à côté, au Salomé, tout neuf, très bien.

embrouille au Wadi Rum

mercredi 7

Nous nous rendons à la gare routière de bon matin pour aller dans le désert du Wadi Rum. Mais on apprend qu'il n'y a qu'un minibus par jour, à 13h. Un chauffeurde txi se propose, pour 15 jd. Ok.
Une heure après on arrive au Visitor Center du Wadi Rum. Un bédouin nous intercepte avant qu'on entre, se faisant passer pour un employé qui nous donne des informations. Mais un peu trop collant pour être honnête, en fait c'est un chauffeur de 4x4 qui essaie de court-circuiter le système en place ici, où les bédouins sont appelés à tour de rôle selon la demande. Il finit par se lasser de parler dans le vide, on peut choisir sur un panneau le circuit qu'on veut faire: il y a la description des circuits, le temps qu'ils prennent et le tarif. On choisit un circuit de 5h à 75€ qui permet de voir les endroits principaux. A ce moment-là arrivent deux français et leur gamin de 8 ans qu'on a croisé à Petra. Ils nous proposent de partager le circuit avec eux (ils veulent le même). Super, ça nous le fait moitié moins cher. Françoise et moi décidons alors que nous dormirons à l'unique hôtel du coin, le Baiat Ali, le français nous y amène en voiture, nous réservons et nous y laissons les sacs.
Nous voilà partis dans le désert. Très beau, perspectives immenses, sable rose-orangé. On visite la source de Lawrence, qui est en fait la fausse d'après les guides de voyage, la vraie est plus loin. Je le dis au chauffeur, qui se rembrunit et répète le circuit qu'on va faire et rien de plus. Un peu plus tard il nous propose de dormir ce soir dans un campement bédouin, mais on lui dit qu'on a réservé au Baiat Ali. Il se met alors à ricanner, que le train passe à côté et qu'on dormira mal. Je lui demande si les trains passent toutes les 5mn ou plus fréquemment encore (on est en plein désert, le train a une locomotive à vapeur et on l'a vu garé pas loin. Le chauffeur (It, il s'appelle, ce Bédouin de mes deux) ne va pas arrêter de faire des réflexions sur cet hôtel, manifestement ça le dérange. Quand on stoppe sur un lieu à voir ils nous presse de remonter, on ne peut pas prendre son temps. A un moment il parle de sa fiancée qui est à Paris et qu'il épousera bientôt. Pour plaisanter je lui dis qu'il me donne ses coordonnées, on ira lui donner de ses nouvelles. Le gars n'apprécie pas du tout. On continue comme ça jusqu'à ce qu'on laisse les autres français en plein désert où ils vont passer la nuit. A  ce moment- là le chauffeur simule une panne, pendant qu'on faisait nos adieux aux français, il a démonté le filtre à essence et souffle dessus... Puis il vient me voir et me dit que pour m'emmener à l'hôtel Baiat Ali, il faut que je paye. Je propose 5 jd, il veut 20. Je lui dis que je lui donne 10 et rien de plus, c'est déjà exagérément payé pour faire 5 ou  6km. Il remonte dans son pick-up pourri et roule comme un dératé, nous secouant bien nous qui somme sur le plateau à l'arrière. Puis il arrive au village de Rum, qui est à quelques kilomètres du Visitor Center, il s'arrête, s'en va puis revient avec un autre mec et redemande 20 jd. J'attrape les boules et lui dis que je vais rentrer à pied et vais le signaler à la police. Il part furieux sur les chapeaux de roue, quant à l'autre il accepte de nous amener pour 10 jd (c'est un chauffeur de taxi d'Amman qui était en attente de ses clients partis depuis peu dans le désert).
On prend possession de notre chambre au Baiat Ali, très chouette camp-hôtel, presque de luxe, tenu par une anglaise et un jordanien. 45 jd en demi-pension, le rapport qualité/prix est excellent. Beau coucher de soleil.

06/03/2012

Aqaba, bronzette

mardi 6

L'hôtel où on loge est génial, comme un paquebot de croisière à la dérive, tous moteurs en panne: immenses pièces, piscine vide, sauna fermé, discothèque barricadée. On a pris le petit déj dans une salle à manger de 400m2, seuls.
On est partis pour la plage, dans un "resort"  "de luxe", 15€ l'entrée, à la frontière de l'Arabie Saoudite. Mais c'est le luxe à la mode arabe, faut pas regarder les détails. En plus le temps n'a pas été génial aujourd'hui, beaucoup de vent et mer agitée. Rapé pour le snorkeling, dommage, car notre plage est la plus réputée d'Aqaba pour voir toutes sortes de poissons tropicaux et coraux multicolores. On s'est contentés de faire bronzette au bord de la piscine (coups de soleils garantis), ce qui a fait un peu cher la journée (la piscine était glaciale).
Bref, on s'est reposés.

05/03/2012

Le golfe d'Aqaba et la Mer Rouge

lundi 5

On a quitté les montagnes de Petra pour le bord de Mer Rouge, à Aqaba. On est passé en deux heures de 5° à 20°! Grand soleil. On se sent en vacances!
On a trouvé un hôtel autrefois classe et maintenant décati (donc plein de charme). Je pense qu'on est les seuls clients (démenti de Françoise, un gars vient d'arriver dans la chambre d'à côté). Il fait presque chaud, la mer est d'un bleu superbe, la ville est sympathique, une petite bourgade en fait. Le muezzin s'égosille, la bière est fraîche, tout va bien. Tellement bien, qu'on s'est laissé aller à acheter des bijoux arabes pour 100€, bracelets en lapis-lazzuli, turquoise, argent et corail...

Petra, troisième jour

dimanche 4  Petra

On a encore pas mal marché, mais moins que hier, nos jambes s'en ressentent. Tombes royales, tombeau du préfet Sextius, rocher Al Habis avec son fort croisé au sommet, l'une des plus belles vues sur Petra. Magnifique.
Au retour on achète un livre de gravures du XIXè sur Petra de David Roberts à un jeune bédoin aux beaux yeux. On lui demande s'il a le livre "Mariée à un bédoin" en français, il dit non, mais l'auteur est au stand d'à côté, allez lui demander. C'est une néo-zélandaise qui s'est amourachée d'un beau bédouin dans les années soixante-dix et lui a fait 3 enfants. Le gars est mort mais elle a décidé de rester vivre avec sa belle-famille et vend des bijoux et son livre ici, à quelques mètres de la grotte où elle a vécu une dizaine d'années (maintenant les bédouins habitent un village tout neuf en dehors du site). On a acheté son livre dédicacé, en anglais. Le soir bonne bouffe en ville dans un restau sans prétention, mais le serveur était très sympa, exceptionnellement il a eu droit à un pourboire...

03/03/2012

Petra, deuxième jour

samedi 3

Grande journée de marche encore (6h). La neige est tombée timidement dans la nuit, pas assez pour enjoliver le site. Tant pis.
On a fait la balade qui amène au surplomb du Trésor (très chouette balade), puis celle du Monastère. Sans doute le monument le plus beau, notamment de part son cadre qui est exceptionnel: on domine le site, on voit à 360°, Wadi Musa, désert du Negev, un environnement de pics et de canyons (pierre rouge, jaune et violette). Mon genou droit me fait souffrir surtout en descente...On a assisté au tournage (très bref) d'une scène d'un film indien près du Trésor. Le soleil et sorti assez souvent aujourd'hui, les photos en sont meilleures.


02/03/2012

PETRA

vendredi 2
Il a un peu neigé dans la nuit, au petit matin les collines environnantes sont saupoudrées de blancs. Le temps est très gris et froid (un peu au-dessus de zéro), mais il ne pleuvra pas de la journée (un peu de grésil le matin).
On achète le billet en entrant (50€ la journée, 55 pour 2 jours, on prend le billet à 60€ pour trois jours et plus, pas donné quand même).
On chemine sur 2 km dont la moitié dans un canyon superbe, grès rouge-rose-jaune-gris, par moment très étroit, environ 100 mètres de haut. Et on débouche sur la façade sculptée dans une falaise, l'image emblématique de Pétra, le "Trésor". On va marcher 5 heures dans un paysage superbe, grandiose par moment, parfois chaotique, toujours très coloré. Je fais des comparaisons avec la Vallée des Rois pour ses temples et mausolées creusés à flanc de montagne, la Cappadoce pour ses couleurs et ses installations troglodytes, Kanab (Utah) pour son grès veiné de toutes les couleurs. A un moment je perds mon thermomètre-boussole près de la "pierre du sacrifice", mais je tombe peu après sur un couple de français qui l'avait récupéré...
Le site est très beau et très fourni en points d'intérêt de toutes sortes (temples, tombes, théatre romain sculpté dans le grès), nymphée...). On en a plein les mirettes, mais on se freine, on ne veut pas tout voir aujourd'hui.
Au retour on s'arrête à un stand de babioles, le vendeur nous dit qu'il était là quand Sarkozy est passé (avec son gosse sur les épaules), et a été pris en photo près de lui. Il l'a ensuite faite agrandir et affichée dans sa cabane mais les touristes français ne voulaient plus entrer et acheter, alors il a déchiré et jeté la photo...
On va boire une bière dans le "bar le plus vieux du monde", The Cave, une grotte funéraire transformée en bar chicos (26% de taxes ajouté aux boissons aux prix comparables aux notres).

01/03/2012

go to Petra

jeudi 1 mars

Le chauffeur de taxi téléphone pour avancer le départ à 8h30, car il craint que la route soit fermée à cause de la tempête à venir. En fait les 3h30 de route se passent bien, il fait froid et le vent souffle fort, couvrant le ciel de sable, mais pas de pluie torrentielle ni de neige. On descend au "Sunset Hotel" (30 jd), bien placé car tout près de l'entrée du site. On va jeter un oeil à l'entrée, mauvaise surprise, le billet pour 3 jours est à 60 jd (un peu plus en euros), le double que ce qu'annonce Lonely Planet. Malgré le mauvais temps il y a quelques touristes dans le coin, mais pas beaucoup. Les autochtones sont à cran semble-t-il, ils nous interpellent pas mal, les taxis demandent 5€ pour aller du centre ville au site archéo, pour faire moins de 2km (en forte pente il est vrai). On l'a fait à pied, je ne paierai jamais plus d'1€ pour cette distance...
La neige est annoncée pour ce soir, inch allah, on l'attend...

29/02/2012

Journée pleine de surprises

Depuis hier soir il pleut fort avec un vent violent. Les températures sont à la baisse.
Depuis l'hôtel on prend un minibus pour la gare routière. Quand on descend, le chauffeur nous fait cadeau de la course, accompagné d'un "welcome". Sympa (1).
On file d'Irbid direction Amman. Là on prend un minibus pour Madaba (on croyait qu'il allait à la gare routière du sud, d'où on aurait pris un autre bus pour Madaba, mais en fait il y allait lui-même).
Madaba, au centre de la Jordanie est une ville mignonne, construite sur un tell (colline), maisons toutes en pierres couleur miel. La ville est réputée pour ses mosaïque romaines et bizantines qui sont pléthore et de grande qualité. La ville est chrétienne, nombreuses églises orthodoxes, dont celle de St Georges célèbre pour sa mosaïque au sol représentant la carte du Moyen Orient. On boit un café à la cardamome dans la rue, le gars ne veut pas être payé. Sympa (2).
On visite plusieurs églises, maisons et musées où se trouvent de merveilleues mosaïques.Vers 15h le vent se fait très violent, le ciel devient jaune, tout est baigné dans une lumière jaune-orangée, l'air est trouble, quelque chose crisse sous la dent : c'est une petite tempête de sable qui vire bientôt à l'orage violent. On rentre trempé à l'hôtel. Un rapide coup d'oeil sur la météo sur internet nous apprend qu'on a pour 4 jours de très mauvais temps, températures entre 5 et -5 suivant les endroits, fortes pluies et même neige dans le centre (ici) et dans les montagnes au sud (Petra). Même à Aqaba ils annoncent 7° pour les jours qui viennent, et 25° la semaine suivante !
Pour aller visiter le coin de Madaba c'est rapé, plusieurs visites n'ont d'intérêt que s'il fait plutôt beau (panorama sur la Mer Morte depuis le mont Nebo, visite du site des baptèmes de St Jean Baptiste...). Par contre on peut tenter d'assister au spectacle rare de Petra sous la neige.
Suivant l'info de Lonely Planet, on va demander (sous la pluie) à l'hôtel concurrent  "Mariam" s'ils font toujours le transport jusqu'à Petra en taxi pour 54 jd (il n'y a pas de bus pratiques sur cette route). Ils ne le font que pour leur clientèle. Mais ils me disent de demander à mon hôtel. Nous retournons à notre hôtel et lui demandons s'ils font comme au Mariam. Le réceptionniste me montre un papier collé sur le comptoir: c'est le même qu'au Mariam, même prestations, même prix. Par contre comme il fera très mauvais demain, le taxi passera par l'autorute et non la belle route de montagne "du Roi".
On retourne dans notre chambre pour sécher les habits et prenons une douche brûlante.

28/02/2012

Vue panoramique sur le lac de Tibériade et le Golan

mardi 28

On se retrouve à 10h du mat sur le site de la ville gréco-romaine de Gadara, près d'Oum Qais, tout près de la frontière israélienne et syrienne, au pied du plateau du Golan.
Vue superbe malgré le temps froid et peu ensoleillé. Le site n'est pas exceptionnel, peu fouillé, mais la vue est unique: on voit la Palestine, le lac de Tibériade et le plateau du Golan. Pendant quelques minutes on a vu aussi les sommets enneigés du Liban et le mont Thabor en Israël (une montagne toute ronde). Le paysage ici est très doux, fait de collines rondes et très escarpées séparées par des wadi (oueds) étroits. Oliviers, figuiers, pistachiers et plein de petites fleurs jaunes, violettes, rouges (coquelicots?). C'est très vert, la pierre est ocre ou blanche.
L'ambiance est étrangement calme et bucolique, on ne se croirait pas près d'une des zones les plus agitées de la planète. Pas d'avions de chasse dans le ciel, pas de chars et très peu de miradors en vue.
On mange dans le restau du site, le panorama devant nous: houmos à la viande, salade roquette (au citron, oignon et sumac), gayaneh (purée de tomates fraiches), salade fatoush (concombre, tomate, batavia, bouts de pain grillé, citron et sumac).
Hier on a goûté une spécialité locale: le manaqish zaatar: galette ronde  couverte de thym, sumac et huile d'olive: fameux (clin d'oeil à Jean Pierre).

27/02/2012

Irbid, ville universitaire

lundi 27

Walid de l'hôtel Hadrian Gate était vraiment chaleureux et très bavard. Il nous a offert le petit déj et nous a expliqué en détail les minibus à prendre pour la suite de notre voyage avec prix, distances, etc.
Nous sommes donc allés ensuite à Ajloun, une ville qui s'étale sur plusieurs collines tout près de la vallée du Jourdain. Le but était la visite du château local, un châteaufort 100% arabe, construit face aux forteresses croisées. Belle vue de là-haut, bien que le temps était brumeux.
Nous sommes partis ensuite en minibus à Irbid, deuxième ville du pays (600.000h), ville extrêmement active et pas inintéressante. Hôtel correct sur la grand-rue (25jd), le gérant bougon au départ est devenu très chaleureux quand on a dit être français.
Balade dans la ville, marché très animé, puis quartier de l'université, avec ses bars à narguilé, ses magasins à l'occidentale. C'est là qu'on peut voir le plus grand nombre de jeunes filles, invisibles ailleurs. Le foulard est de rigueur, mais le jean est parfois très moulant. Par contre le maquillage est toujours outrancier.

Printemps arabe à Jerash

dimanche 26 
ON enchaine taxi et minibus collectif pour arriver à Jerash. A peine arrivés on va à l'hôtel "Hadrian Gate" qui fait l'unanimité sur les guides de voyagers, à raison: le patron est très sympa et prévenant. L'hôtel est vide, la réservation "obligatoire une semaine à l'avance" pas pour nous.C'est un peu cher (40jd) mais ça les vaut, on est juste devant la porte d'Hadrien, à l'entrée du site archéologique.
La ville gréco-romaine était toute de pierres couleur miel ou rose. Temple de Zeus, théatres (deux), forum ovale avec sa colonnade debout, temple d'Artemis à moitié debout, églises avec sol à mosaïque. Le printemps vient de démarrer, les pelouses naturelles sont ornées de fleurs jaunes. Le temps est gris mais le soleil sortira une heure pour la photo. Site enchanteur, on l'arpente pendant plus de  5heures.
On va ensuite dans a ville actuelle à côté, où les touristes ne vont jamais. Gens aimables et surpris de nous voir. Bon shawarma.

25/02/2012

Amman encore

samedi 25
Cet hôtel est décidément étrange: on a attendu deux jours pour avoir des serviettes (humides), la télé s'est allumée toute seule la nuit, la clim s'est par contre arrêtée malgré ma programmation, on a jamais vu l'eau chaude: c'est l'Orient!
Pas mal marché encore aujourd'hui. Amman est une ville physique, car toute en colline escarpées.
On a visité une église orthodoxe en pleine réfection, très mignonne, un pope nous a fait la conversation.
Ensuite on est allés à côté, à la mosquée Abdallah au dome bleu: arnaque à touriste, pas terrible, entrée payante à 2 dinars. Musée islamique bidon. Nous sommes allés ensuite voir le musée d'art contemporain de la ville, pas mal.
De retour dans le vieux Amman on a visité une vieille maison de maître (Duke Diwanà), pleine de charme même si décrépite. Un petit vieux qui fait le gardien nous a offert le thé et n'a pas voulu la pièce.
On a changé a un taux nettement meilleur quà l'aéroport: 9,34s dinar au lieu de 8,22 pour un 10€. Mais ça a été fait informellement, sans papier, ce qui explique que le taux était meilleur qu'ailleurs.
Repas du soir très cheap: falafels, foul aux fèves, houmos, frites, thé: 4,5 dinars pour deux.

24/02/2012

Amman aux sept collines

 vendredi 24
Grasse matinée jusqu'à 10h.  Il fait frisquet et il pluviote, mais on a pu passer la journée à explorer la ville à pied. Aman est assise sur 7 collines, avec des quartiers très populaires et d'autres très riches, sans transition (les pauvres en bas, les riches sur les collines). On a visité la citadelle, colline fortifiée depuis l'age du bronze. Vue panoramique superbe sur la ville. Théatre romain et Odéon et le musée archéologique où on a vu des trucs rares (cercueil en terre cuite datant de l'âge du bronze, sculptures d'hommes et femmes datant de 6500 av JC, très expressives). Il y avait aussi les fameux manuscrits de la Mer Morte, mais on les a ratés.
On a de la chance, habituellement le vendredi les sites touristiques sont fermés, pas aujourd'hui. On a arpenté la rue "arc en ciel", rue bourgeoise
Les Jordaniens sont sympas, tranquilles, pas harceleurs, aussi bien les guides que les chauffeurs de taxi! La ville est calme. On a assisté à une manif qui s'est déroulée bon enfant, malgré un gros renfort de forces de l'ordre. Un jeune jordanien nous a expliqué que ça a lieu tous les vendredis après la prière, et que c'est un mouvement pour les réformes et contre la corruption. Mais les flics sont "very cute", jamais agressifs...
Le soir on est allés boire une bière dans un bar sombre aux fenêtres occultées. La bière est plutôt chère (4jd), on n'en boira pas tous les jours.
Le soir on a mangé un bon  mensaf: viande et riz avec sauce au lait caillé de chèvre, houmos et mottabal (baba ganush).
Il y a une fête dans le bâtiment à côté de l'hôtel, l'orchestre traditionnel joue très fort, on dirait qu'ils sont dans la chambre. La musique est pas mal.

jeudi 23 février
Partis d'Avignon hier soir à 22h30 (un quart d'heure avant l'heure prévue) nous (Françoise et moi) sommes arrrivés à Barcelone à 4h15 (une heure avant l'heure prévue). Voyage correct, rien à critiquer. A Barcelone 4h du mat c'est pas évident à gérer, tout était fermé jusqu'à 7h. On a donc marché pas mal, témoins du réveil lent de la ville. On n'a pas visité grand chose car l'heure d'ouverture normal est 10h, on a été surtout dans le quartier gotico. Ensuite vol sans histoire jusqu'à Amman.
Arrivés à 9h du soir, une heure pour arriver à l'hôtel en taxi. Celui qu'on avait choisi est complet, on va voir un autre, le Mamaya, au look catégorie moyenne décrépi, même prix (25 dinars, soit un peu plus de 25€ (le change est mauvais en ce moment, l'euro vaut 0,80 dinar au lieu de la parité habituelle un pour un)).Le patron est bizarre, intimidé peut-être, les touristes occidentaux ne doivent pas souvent y descendre...

01/02/2012

Back to muslim area

mercredi 1 février 2012

Je me prépare pour un retour en terres musulmanes, la Jordanie cette fois. Départ le 23, via Barcelone...

22/12/2011

THE END

mercredi 21 décembre

Après quelques jours à Bangkok où j'ai trainé dans cette ville que j'aime bien, sans vraiment rien faire de notable (une journée au marché gigantesque de Chatuchak, le musée médico-légal où il y a des horreurs à voir), je reprends l'avion pour Paris avec Air India. Vol sans histoire, arrivé à l'heure.
Je finis sur une bonne note: pendant que j'attends mon sac sur le tourniquet, je lis sur un panneau d'information que le TGV Roissy-Marseille qui devait partir maintenant a 40 minutes de retard. Je me dis banco, j'ai le temps de le prendre, je me ferai échanger mon billet qui est valable pour demain matin. Quand le train arrive je vais voir le contrôleur qui se la joue grand prince et me dit qu'il me fait un geste commercial, ok, mon billet est valable pour ce trajet. Et il s'en va, drapé dans sa fierté de chef de train, sans même avoir jeté un oeil sur mon billet.
A peine rentré à la maison je vais sur internet et annule mon billet qui m'est recrédité sur ma carte visa.
Gain: 73€. Merci la SNCF.
Fin du voyage.
A voir: photos noir et blanc d'Angkor ici.

18/12/2011

Fin de voyage annoncée

dimanche 18 décembre

Mon voyage se termine, je finis mes derniers jours à Bangkok.
Cette fois-ci je suis à Siam Classic, une guesthouse qui en jette de l'extérieur mais qui est moins bien que mes précédentes (qui sont full). Je suis toujours dans le quartier de Hualampong, mon préféré.
Aujourd'hui j'ai passé la journée au marché de Chatuchak, un des plus grands marchés du monde.  J'y aipassé pas loin de 6 heures, à la fin j'étais exténué. Il y a de tout, à tous les prix. C'est Auchan, mais en plus sympa, en plus humain. Ca va du jean de marque déclassé au poisson rouge, du foulard en soie au buffet en tek style chinois. Et partout des vendeurs de brochettes, jus de grenade, chips de banane, barquettes de mangue au piment...Moi qui déteste le shopping, je me suis régalé. J'ai même acheté des trucs (épices et pâtes à curry, foulards, un pantalon (4 euros)...
Le soir je mange dans le quartier chinois, 5 euros avec une gde bière (un plat de crabe, un de palourdes, un de poulet, du riz).
Quoi dire de plus? Les thaï sont trop mignonnes...

16/12/2011

Croco, suite

vendredi 16/12

J'ai loué un vélo et exploré la ville historique d'Ayutthaya. Intéressant. La ville est en fait une île encerclée par la Chao Phraya (qui coule ensuite à Bangkok) et une autre rivière.
Plein de temples en ruine, un peu comme à Ankor, en moins bien quand même. Des éléphants se baladent dans les rues, avec des touristes béats sur le dos.

En fin d'après-midi je retourne vers ma guesthouse, et je fais un arrêt au pont où j'ai vu hier à la même heure un crocodile, car cette histoire me tarabuste. A peine arrivé, que vois-je? Mon crocodile qui nage tranquillou. Cette fois j'ai pu le filmer. C'est incroyable cette histoire.
Le soir je retourne au restau d'à côté où officie une serveuse super-mignonne. Je mange tom yam (soupe de poulet épicée à la noix de coco) et curry paneng aux cacahuètes avec moultes bières. Elle est tout de noir et court vêtue, je suis amoureux. Mais un groupe de rock anglais s'installe et attaque son registre, je devine que c'est le pianiste qui se l'est sautée récemment. Enfoiré! Mais il a 20 ans, elle aussi...

15/12/2011

Croco

jeudi 15/12

Me voici à Ayutthaya, ancienne capitale siamoise. Je suis arrivé en fin d'après midi, pas encore vu le site historique mais vu d'autres choses. Les traces de l'inondation du mois dernier, partout de la boue séchée, des montagnes de déchets et détritus au bord des routes et des rues. Il reste encore des zones inondées, mais en gros tout est redevenu normal. En ville l'eau était montée à un mètre cinquante.
A peine descendu du car je me suis engagé sur un pont enjambant les douves de l'ancienne ville historique, en plein centre ville et là que vois-je?
Un  crocodile qui saute de la berge dans l'eau noire et nauséabonde de la douve. Un croco entre un mètre cinquante  et deux mètres de long. Ca a duré une seconde mais je n'ai pas rêvé. D'autant qu'à ce moment-là un bébé croco a plongé lui aussi à quelques mètres de là et s'est mis à nager (je l'ai pris en photo).
Quand j'ai raconté ça à la proprio de ma guesthouse elle ne m'a pas cru et m'a dit que c'est surement un lézard. Que nenni, 2m de long, c'est pas un lézard. Ca me rappelle l'article du Figaro que j'avais commenté méchamment en ligne et qui disait que des centaines de crocodiles s'étaient enfui d'une ferme lors des inondations créant la panique dans la région... Non seulement il n'y a pas de panique, mais même ils ne semblent pas au courant...