18/11/2009

Bangalore, the software capital

Jeudi 19

Je change 150€ dans une agence "Thomas Cook" olé olé qui me propose un meilleur change si on ne fait pas de papier. J'obtiens 10000R ( la guesthouse aussi me facture au black moyennant 15% de réduc)...
Le soleil est sorti, je me balade dans les rues, mais rien à voir de spécial. Pas mal interpellé par les chauffeurs de rickshaw qui ont l'air à cran. Je bois un bière dans un bar mode (NASA, décor navette spatiale), 50% de réduction pour "recession hour".

Mercredi 18

Le temps est maussade, crachin style breton, ciel gris sombre.
Cette nuit j'ai dormi dans un hôtel bon marché près de la gare, sale. Je déprime un peu ce matin en voyant cette chambre, ce temps, plus la chiasse que j'ai attrapé en mangeant hier soir du poulet pas bien grillé : donc je me suis payé un bon capuccino avec brownies dans un truc européen puis j'ai cherché une chambre plus confortable.
Je me fais plaisir dans une guesthouse très classe avec wifi gratuite illimitée, la Ashley Inn, 2000R, très mignon. J'en profite pour lancer des téléchargements de films et mettre à jour mes blogs et sites web.

Mardi 17

Très longue journée en bus de Hospet à Bangalore: 11h. Mais c'est interessant. Circulation démente, que ce soit en campagneou en ville. Aucun code de la route, c'est le plus gros qui impose sa loi. Mais tout se passe sans heurt, ni agressivité ni accrochage, c'est assez étonnant. Le chauffeur du bus est un virtuose, il évite nids de poules, crevasses, motos et piétons avec flegme. Il n'hésite pas à doubler en triple file dans un virage sans visibilité, parfois il double à gauche sur le bas-côté s'il trouve que c'est plus judicieux.
Sur l'autoroute on trouve de tout, des camions en panne au milieu de la voie (il y en a même un garé sur la voie de droite, qui était en cours de réparation, le train arrière tombé), des vaches, des troupeaux de moutons, des semi-remorques énormes, le double des notres en longueur et en hauteur... Il y en a même qui roulent en sens contraire si leur village est plus accessible comme çà.
L'arrivée à Bangalore est épique, deux heures pour traverser les faubourgs, un chaos indescriptible, d'autant que d'importants travaux ont lieu (construction d'un viaduc énorme). En plus c'est la mauvaise heure, 18-20h, c'est un merdier incroyable. Poussière, gaz d'échappement, bruit des klaxons et des moteurs, cris des gens(le contrôleur du bus crie tout le temps pour soit avertir le chauffeur soit pour impressionner les autres conducteurs quand le bus veut changer de voie (car il passe son temps à zigzaguer dans le trafic).
Je suis devant, à la place du mort, avec une vue sur la circulation imprenable. C'est franchement mieux que d'avoir pris un bus "de luxe" à 500R pour ne rien voir et avoir son sac dégueulassé...
A Bangalore je prends le premier hôtel que je trouve, dégueu mais je crois que je vais quand même bien dormir.

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