08/11/2009

Scoot toujours

Mardi 10

Une journée à glandouiller en attendant mon bus-couchette pour Hampi à 20h. Le temps est toujours aussi maussade et lourd.

Lundi 9

C'est aujourd'hui que je rencontre Ariane au port de Marmagao. Je me lève à 6h. Il a plu dans la nuit et il tombe encore quelques gouttes. J'hésite à partir en scoot car j'ai une heure de route et si le temps empire ce sera galère.
Je pars quand même avec veste et imperméable. J'arrive à huit heures sans mettre mouillé et attends jusqu'à 9h30 qu'Ariane sorte (c'est sa chef de service qui l'a retardée apparemment sciemment). Nous prenons un petit déjeuner à Vasco da Gama puis filons à la plage que j'ai repéré jeudi dernier. Un flic nous arrête en route mais j'ai ma "driving license" sur moi! Ariane achète un sari en coton pour faire office de maillot de bain et nous restons à la plage une heure. On commande un repas au restau d'à côté mais le timing est serré car Ariane doit être sur le bateau à 14h20 et il est 13h. Le serveur promet un service rapide mais en fait à 13h 20 on n'a toujours pas de repas. On demande de le conditionner pour l'emporter et nous démarrons en trombe car on a moins d'une heure pour arriver, ce sera juste. A peine avons nous fait 50m qu'un glandu à moto a raté son virage et nous rentre dedans. Pas de mal car je n'allais pas vite et l'ai vu arriver, mais le scoot a des dégats. Le jeune se confond en excuses et m'offre un billet de 1000R, mais veut la monnaie, en fait il me donne 200R pour les dégats. J'ai pas le temps de discuter, on est trop à la bourre, je prens son argent et on repars fissa. IL y a un problème dans la direction mais çà marche. En route on est arrêté par un accident de scoot, plus grave car il y a la police, mais je ne traîne pas. En fait on arrive à 2h10 au port ce qui nous permet de grignoter notre repas avec les doigts plein de sauce. Nous nous quittons et je rentre à Panaji ou je trouve mon loueur de scoot. Je l'invite à boire un pot et discutons des réparations. Je le pense honnête et accepte de le dédommager de 3000R. C'est un coup dur pour moi mais depuis le début ce scoot m'a créé des histoires, et çà aurait pu être pire. Fin de l'épisode scoot.

Dimanche 8

Je déménage, mon nouvel hôtel est le "National Hotel", vieil hôtel aux vérandas en bois peintes en bleu, défraichi mais bien placé (en plein centre de Panaji, face à l'hôtel du gouvernement). 250 R la nuit, le moins cher que j'ai trouvé pour l'instant, çà vaut celui à 600 R où j'avais dormi précédemment.
Je traine en scoot, et à un moment je le reprends mais je ne peux plus le redémarrer, la clé ne rentre plus dans le Neiman! Je pense que quelqu'un a tenté de le voler et l'a forcé. Je repars furax en le poussant sur la route (je suis à 4km du centre ville)sous le soleil. En route deux jeunes veulent me dépanner avec un tournevis mais n'y arrivent pas. Je marche 10 mn mais cette histoire me travaille. Je m'arrête, tourne le guidon à fond à gauche et la clé entre! En fait ce qui m'a trompé ce que le Neiman qui doit bloquer le guidon ne le bloque plus, donc je n'ai pas fait attention, gardant le guidon droit pour mettre la clé, alors qu'il faut introduire la clé guidon braqué...

Samedi 7

C'est décidé, ma dernière journée à Nord Goa. J'en profite pour passer la journée sur la plage, avec lit et parasol. La mer n'est pas très limpide, des travaux de terrassement pour refaire la plage voisine emportée par une tempête je suppose, voile l'eau de terre et de sable...


Vendredi 6

Je retourne me balader en scoot vers le nord, Morjim, Mandrem, les plus belles plages pas encore (trop) défigurées. Défigurées, mais à qui la faute, et est-ce évitable? Non, je vois de pauvres autochtones construire leur guesthouse avec peu de moyens, continuant à habiter dans des cabanes à côté, dans l'espoir bientôt de bénéficier eux aussi du pactole. Les enfants s'essayent à l'anglais, la langue du business futur, ils sont ouverts, souriants et optimistes. C'est la marche de l'histoire, et si Goa c'est plus ce que c'était, ce n'est la faute que de ceux qui le disent.
Le soir je vais manger un "prawn sizzler" (crevettes et légumes en papillotes). Le serveur (du Penjab) est sympa, il me fait la causette. En partant, c'est la nuit, je touche une voiture qui passe en maneuvrant mon scoot pour partir. Quatre jeunes sortent et scrutent la carosserie de la voiture avec zèle, je regarde, ne vois rien, il fait nuit faut dire, je dis "ok, no damage", le garçon du restau me dit "ok, no problem, go". J'enfourche ma machine, les gars continuent à chercher une éraflure sur la voiture et je file, lentement d'abord, pour montrer que je n'ai rien à me reprocher, puis à fond une fois que je me suis éloigné, au cas où ils réagissent négativement. Je me rends compte alors que je ne sais même pas si le scoot est assuré et si oui comment...

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