01/10/2011

Chinatown

1 octobre 2011

J'ai eu du nez en prenant une chambre du côté de Chinatown: c'est la fête ce week-end, une fête végétarienne chinoise. Il y a partout des vendeuses de rue qui vendent leur production végétarienne, identifiées par un petit drapeau jaune; ça fait aussi foire commerciale pour la promotion des produits végétariens et bio. Je me suis laissé tenter par des rouleaux de printemps au fromage de soja et d'un riz cuit dans une feuille de lotus et de brochettes de poisson à la japonaise. Boisson: jus de grenade.
Il y a eu aussi un défilé de masques avec dragons et pétards. J'ai marché toute la matinée dans le quartier sans arriver à me repérer, j'avais pourtant 3 plans de la ville avec moi. Est-ce le décalage horaire qui m'embrouille l'esprit? Possible. Toujours est-il que je trouve enfin vers midi un axe identifié sur mon plan et qui me permet d'aller ailleurs, vers le palais royal. Majestueux mais noir de monde, je le visiterai demain de bonne heure pour éviter la foule.
Je pousse jusqu'au quartier des routards et voyageurs flemmards. Ce n'est pas que j'aime spécialement, mais c'est le meilleur endroit pour boire une bière bien fraîche. Sinon ça ressemble à n'importe quel quartier de routards, à Goa, Istanbul, Dahab ou ailleurs. Bars coulos avec musique tonitruante, terrasses, cocktails en promo à l'happy hours et petits jeunes qui se la jouent aventuriers. Il y a aussi les vendeurs de T-shirts originaux (les même partout (Che Guevara...)), des agences de voyage tous les 20 mètres et (originalité locale) des salons de massage (pieds, épaules) tous les 30m.
Comme toute les belles villes, Bangkok a ses ferries qui permettent de circuler facilement et pas cher. Je rentre avec au quartier chinois ou je me paye un restau sympa à la carte dithyrambique (requin, crabe, huitres, canard, pieds d'oie...). Je déguste une salade de fruits de mer thaï pimentée et un canard rôti chinois. Excellent. Je reviendrai demain (si je ne suis pas malade, car la salade du plat thaï c'est un peu risqué en début de voyage).
Il ne faut jamais avoir d'aprioris: je ne comptais pas visiter Bangkok, capitale de tous les vices, mais c'était une erreur, la ville me plait beaucoup et j'y passerai plus de temps que prévu.
Et puis j'aime me démarquer. En Iran je me baladais en veste rouge et baskets jaune dans un pays ou tout le monde est habillé de noir. Ici c'est pas dans les couleurs que je me distingue (tout est couleur ici), mais je suis le seul quinqua ou sexa qui ne se balade pas bras dessus bras dessous avec une minette menue comme une souris en robe moulante.


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