22/11/2011

Embrouilles à la frontière

mardi 22 novembre

J'ai passé les jours précédents au sud du Laos: d'abord à Champassak, un site Unesco qui consiste en un temple vieux de 1500 ans, pas terrible mais situation exceptionnelle à flanc de montagne.
Je suis allé ensuite aux fameuses 4000 îles. Déçu, à la fois trop touristique et trop calme. Il y a tris îles où on peut aller, je suis allé sur la plus grande, la plus calme, la moins baba cool. En fait c'était vraiment trop calme, je m'y suis fait chier. Les gens sont cool, mais cool, que ça en devient énervant. A 8h je commande un petit déj avec café noir. On m'apporte 15mn après un café au lait. Je rends le café et là j'attends 45mn pour avoir mon café noir. Mais c'est pas vicieux, le  serveur est parti en mobylette emmener qq'un, puis a oublié, quand il est revenu je le lui ai rappelé, il a oublié encore... Je me suis payé un tour des îles en barque, on est tombé en panne sèche, car ils mettent juste le nécessaire, ou un peu moins...
Il ya un peu d'arnaque aussi quand même: pour partir de cette île on doit passer par la guesthouse qui vend un billet de bus "standard international", départ 8h, 3 heures de trajet.
En fait c'était le gros bordel, on a changé 3 fois de mini-bus, attendu une heure à chaque fois,  les chauffeurs tentaient de servir d'intermédiaires pour le passage de frontière et récolter une partie des dollars qui changeaient de main ( aussi bien les gardes frontières laotiens que cambodgiens exigent un bakchich (2$ à l'heure actuelle, plus un check-up médical bidon à 1$ chez les cambodgiens). On se sent vraiment la vache à lait qui se fait plumer. Je suis arrivé à destination à 16h30 au lieu de 11h...
Bref, j'ai passé la frontière et me trouve ce soir à Kratie, au nord Cambodge. Les gens sont encore une fois adorables, souriants, ouverts. Mais je fatigue, je ne vais pas rester et vais aller directement à Siem Raep (Angkor), voir la merveille nationale. Je resterai là-bas quelques jours. Après on verra. J'ai des dollars plein les poches, c'est ici la deuxième monnaie nationale.


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